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arbre

 

Douze ans après une dispute, un accident réunit Louis et Philippe, amis d’enfance. Sauront-ils alors se retrouver, tout se dire sur leur amitié, leurs amours, et partager bien des rires ?

Une pièce sensible, pleine d’humour et d’émotions.

Comme un arbre penché est une pièce sur l’amitié, au sens le plus noble du terme. Il y est aussi question de rédemption et de pardon.

J’ai écrit le texte en quelques jours, en grande urgence parce que j’avais le désir de dire à mes plus proches amis tout l’amour que je leur portait que, malgré les coups de gueule, les coups du sort, nous saurions nous reconnaître, même dans d’obscures circonstances. Je voulais que cela vienne vite, presque peur de mourir avant de l’avoir finie…

Bien que cela se passe dans un hôpital, il fallait de la joie, des rebondissements, des événements inattendus, d’où toute l’histoire avec Claire, la femme que Louis et Philippe ont tous deux aimée. Mathilde, l’aide-soignante, me permettait d’apporter plus de légèreté à l’ensemble et un dialogue plus “vivant”.

Enfin, la notion de l’arbre m’est essentielle. Là avant nous, là après, entouré lui aussi de ses congénères avec qui il doit faire sa vie, avec qui il doit composer, tout comme nous, mais sur du plus long terme. Je repense à un ami poète qui parlait des “arbres penchés” suite à la tempête de 1999 et de ces arbres à Auderville, à la pointe de la Hague qui, à flanc de colline, ont embrassé le sens du vent.

Cette pièce, au départ une commande, est devenu un texte très personnel. Le voir aujourd’hui interprété par Francis, Gersende et Patrick, sous la houlette de Jean-Luc, me donne la formidable envie de voir le public se l’approprier.”

Lilian Lloyd

Mise en scène de Jean-Luc Tardieu