Sélectionner une page

Les visites culturelles

Sous la conduite de Pierre-Yves Jaslet

Visites guidées de musées, de quartiers, de monuments ou d’expositions.

Chaque mois le choix de ces balades vous est proposé.

Réservations : 01 40 05 02 98 / missives@wanadoo.fr

Tarifs adhérents de la Société littéraire.

Jeudi 1er mail : Exposition au musée Jacquemart André :Artémisia Gentileschi héroïne de l’art . Avant l’ouverture aux individuels. Personnalité au destin hors norme, cette protagoniste de la peinture caravagesque est l’une des rares artistes femmes de l’époque moderne ayant connu de son vivant une gloire internationale et qui put vivre de sa peinture. RV : 9h10 – 158, bd Haussmann – 29,50 € entrée comprise.

 

Dimanche 4 mai : Visioconférence Voltaire auteur du Dictionnaire philosophique et du Traité sur la Tolérance . Le Traité sur la Tolérance rédigé à l’occasion de l’affaire Callas, illustrant la violence et la barbarie de la répression contre les minorités religieuses au cours du brillant XVIIIème siècle, notamment à l’encontre des Protestants et des Jansénistes.

Le Dictionnaire philosophique texte qui pouvait envoyer son auteur au bûcher constamment désavoué par Voltaire mais mainte fois réédité. Pamphlet contre les religions révélés, illustration d’une ligne de force de la philosophie des Lumières : la lutte contre le fanatisme religieux. Ouvrage cherchant à développer chez le lecteur un esprit de libre examen par l’arme redoutable de l’ironie plus qu’à enseigner une doctrine, un des fondements de la civilisation issue de la Révolution. RV : 11h   sur zoom – 7,50 €

 

Lundi 5 mai : Goûter littéraire américain au Select, café qui a conservé intégralement son décor art déco ouvert en 1924 pour capter la clientèle américaine venue à Paris fuir les rigueurs de la prohibition. Lieu de rencontre des écrivains de la génération perdue. Le Montparnasse des années 20 évoqué par Hemingway, pilier du Select, dans le Soleil se lève aussi et dans Paris est une fête devenu un best-seller symbolisant le bonheur de vivre dans un Paris pourtant disparu. L’atmosphère joyeuse des années folles où s’écrivent les romans de la Lost generation, expression lancée par Gertrude Stein, reposant sur la déréliction et la déception face à tout idéal politique ou patriotique. La rencontre d’Hemingway et Scott Fitzgerald au Dingo. Hemingway, ami de Dos Passos et adversaire de Faulkner. Le “jeudi noir” et le départ brutal des Américains ruinés par la chute du dollar. En 1936, la rencontre au Select d’Hemingway et de Robert Desnos qui lui conseille d’aller en Espagne, cadre de Pour qui sonne le glas roman initiant la repolitisation de la littérature américaine. RV : 16 h – 99, bd du Montparnasse, près sortie du Métro Vavin -12,50 € + consommation 

 

Mardi 6 mai : Ateliers d’artistes et jardins secrets de Montparnasse. De l’atelier de Foujita à la maison de Brancusi en passant par la Mission bretonne. Le Dôme et les cafés légendaires du carrefour Vavin. La Coupole, immense brasserie aux piliers ornés de toiles des années folles. Les ateliers de la rue Huyghens et la salle d’exposition de Lyre et Palette. Rue Delambre : l’atelier de Foujita, le Studio Building, le Dingo American Bar lieu de rencontre des écrivains américains de la génération perdue. La Mission Bretonne installée dans un ancien relais de poste. L’hôtel des Ecoles, séjour de Gauguin et d’André Breton. Au-delà du boulevard Edgar Quinet les anciens bals populaires du Petit-Montrouge.

RV : 14 h 30 – Métro Vavin – 12,50 €

 

Mardi 6 mai : Visio conférence sur l’exposition au musée Marmottan : Eugène Boudin, le père de l’impressionnisme : une collection particulière. Eugène Boudin fut l’un des premiers artistes français à poser son chevalet hors de l’atelier pour réaliser des paysages. Dans ses nombreux tableaux, il s’est tout particulièrement attaché au rendu des éléments et des effets atmosphériques. Il a ainsi été l’un des initiateurs d’une vision renouvelée de la nature, précédant dans cette démarche les impressionnistes et Claude Monet, qui écrivait à la fin de sa vie : « Je dois tout à Boudin ». RV : 19h – sur zoom – 7,50 €

 

Jeudi 8 mai : Le quartier exotique de la Goutte-d’Or. Quartier populaire loti au début du 19ème siècle sur le territoire de l’ancienne commune de La Chapelle à l’emplacement d’un lieu-dit où se cultivait la vigne. Un quartier d’émigrés provinciaux à l’époque de Zola, maghrébins et africains à partir de l’entre-deux-guerres. Le cinéma Louxor de style “égyptomaniaque”. Le boulevard Barbès aux devantures colorées, les anciens magasins Dufayel, la superbe salle de l’ancien Barbès-Palace transformée en magasin de chaussures. La Place de l’Assommoir et le souvenir de Gervaise. Quelques jolis immeubles époque Louis Philippe dans des rues largement reconstruites depuis les années 80. Théâtre de la tragique “bataille de Paris” pendant la guerre d’Algérie. La rue des Gardes aux boutiques de mode branchée. Le square Saint-Léon à l’emplacement de la “Démol”. La Mosquée de la rue Myrrha. La Goutte d’Or sud aux boutiques de tissus bariolés noirs-africains. Les jardins de la Vvilla Poissonnière, îlot de charme et de verdure.

RV : 14 h 30 – Métro Barbès-Rochechouart devant le cinéma Louxor – 12,50 €

 

Lundi 12 mai : Le nouveau Palais de Justice, chef d’oeuvre de Renzo Piano. Construit par un des deux architectes du Centre Ponpidou, une construction grandiose expression du « jeu correct, exact et magnifique des volumes articulés par la lumière ». Siège du Tribunal de Grande Instance de Paris et des tribunaux d’instance. Présentation du système judiciaire par le commentaire d’audiences civiles et pénales.

RV : 14 h – Métro Porte de Clichy (sortie Bd Berthier) devant le Burger King – 12,50 €

 

Dimanche 11 mai : Visio conférence sur l’exposition au musée Marmottan : Eugène Boudin, le père de l’impressionnisme : une collection particulière.  Eugène Boudin fut l’un des premiers artistes français à poser son chevalet hors de l’atelier pour réaliser des paysages. Dans ses nombreux tableaux, il s’est tout particulièrement attaché au rendu des éléments et des effets atmosphériques. Il a ainsi été l’un des initiateurs d’une vision renouvelée de la nature, précédant dans cette démarche les impressionnistes et Claude Monet, qui écrivait à la fin de sa vie : « Je dois tout à Boudin ». RV : 11h – sur zoom – 7,50 €

 

Mercredi 14 mai : Promenade dans le Faubourg Saint-Germain. Hôtels et jardins du Faubourg Saint-Germain, de l’hôtel de Brienne au jardin de l’hôtel de Villars, siège de la mairie du 7ème, hôtel construit par Germain Boffrand ancienne résidence du maréchal de Villars, vainqueur de la bataille de Denain et ami de Voltaire, situé dans le quartier de la haute aristocratie du 18ème siècle, cadre des romans de Balzac et de Marcel Proust, lieux de Paris, merveilles d’art et de décor du 17ème siècle.

RV : 14 h30 – Métro Solferino (sortie principale rue Jacques Bainville) – 12,50 €

 

Jeudi 15 mai : Déjeuner historique gastronomique et littéraire au Grand Véfour. Visite de la salle et de son superbe décor de soie fixée sous verre.

Apéritif : Champagne – Histoire du Palais Royal de l’époque de Richelieu à la Révolution.

Entrée : Courgettes vertes et jaunes, rehaussées de gingembre, tomates cerises acidulées et olives. le Neveu de Rameau, chef d’oeuvre de Diderot, conversation tenue au café de la Régence

Plat : Lotte frottée aux épices tandoori, champignons et légumes façon risotto, coulis de roquette Camille Desmoulins et le Palais-Royal pendant la Révolution. La naissance de la grande gastronomie dans les restaurants du Palais Royal, théâtres de scènes de la Comédie humaine.

Dessert : Paris-Brest, fleur de sel, zestes de citron et glace aux gousses de vanille. Le déclin du Palais-Royal à la fin du 19ème siècle puis la renaissance du Grand Véfour sous la toque de Raymond Oliver..

Café :  le Palais-Royal raconté par Colette.

RV : 12h15 – 17, rue du Beaujolais – 152,5 € prix, boissons et conférence compris). Limité à 15 personnes, confirmation en adressant un chèque de 125,00€ à l’ordre du Grand Véfour.                        

 

Dimanche 18 mai : Visioconférence   Visite virtuelle de l’exposition au musée du Louvre – Revoir Cimabue . aux origines de la peinture italienne. “Considéré par Giorgio Vasari comme le fondateur de la peinture italienne, le maître de Giotto a renouvelé l’iconographie religieuse de son temps. Fortement marqué par la tradition byzantine, l’art de Cimabue s’engage vers un plus grand naturalisme.”.

RV : 11h – sur zoom – 7,50 €

 

Lundi 19 mai : Le siège du Comité National du Parti Communiste, chef d’œuvre d’Oscar Niemeyer, l’architecte de Brasilia, disciple de Le Corbusier, dernier grand représentant du Mouvement Moderne en architecture, champion de l’utilisation des propriétés plastiques du béton armé, maître du maniement de la lumière artificielle. Le hall d’accueil au sol et murs ondulés, créant dans une espace restreint un sentiment de mystère et d’immensité. La salle de séance, véritable coupole de lumière dont le volume est conçu pour engendrer une sensation de bien-être, un des lieux les plus remarquable de l’architecture moderne. La salle des délégations, au décor futuriste appréciée pour le tournage de bien des films. La terrasse d’où l’on découvre une vue grandiose sur Paris. RV : 14 h 30 – Métro Colonel Fabien -17,50 € entrée comprise

 

Mardi 20 mai : Visioconférence, Artemisia Gentileschi héroïne de l’art. Personnalité au destin hors norme, cette protagoniste de la peinture caravagesque est l’une des rares artistes femmes de l’époque moderne ayant connu de son vivant une gloire internationale et qui put vivre de sa peinture.

RV : 19h – sur zoom – 7,50 €

 

Mercredi 21 mai : La Salpêtrière de Manon Lescaut à Sigmund Freud. La chapelle, la prison de la Force, les loges des Folles. Le décor grandiose de l’Hôpital Général, véritable prison des pauvres au 17ème siècle, devenu au 19ème siècle un véritable musée de la maladie mentale où Freud élabore ses théories au contact de Charcot. RV : 14 h 30 – entrée de la Pitié au 83, Bd de l’Hôpital – 17,50 € entrée comprise

 

Dimanche 25 mai : Visioconférence, Diderot : matérialiste et athée. Comment Diderot, en s’appuyant sur la science de son époque démontre que la matière vivante peut penser et dépasse la théorie de l’animal machine par le pressentiment de la théorie de l’évolution. L’Entretien entre d’Alembert et Diderot, Le rêve de d’Alembert, textes où le philosophe révèle l’aboutissement de sa pensée en s’abstenant prudemment de les publier de son vivant. RV : 11h – sur zoom – 7,50 €

 

Lundi 26 mai : Conférence en salle, Diderot : matérialiste et athée. Comment Diderot, en s’appuyant sur la science de son époque démontre que la matière vivante peut penser et dépasse la théorie de l’animal machine par le pressentiment de la théorie de l’évolution. L’Entretien entre d’Alembert et Diderot, Le rêve de d’Alembert, textes où le philosophe révèle l’aboutissement de sa pensée en s’abstenant prudemment de les publier de son vivant. RV : 18 h – Café le P’tit Lecourbe au 26 rue Lecourbe – 12,50 € + consommation