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12mai2014Lundi 12 mai 2014
à 20 h
au Studio Raspail

Réservation obligatoire

La pièce :

Sous le regard perçant et bienveillant d’un mystérieux orfèvre, trois couples luttent pour la survie de leur amour.

Trois tableaux, trois couples, trois drames. Un Amour.

Cette pièce est une oeuvre universelle. Elle touche au désir le plus profond de chaque être humain, celui d’être aimé. Elle met à nu l’incompréhension ou la douleur des couples désarmés devant le mystère de l’Amour. La question centrale est posée par Monique : “Peut-on aimer quelqu’un toute sa vie ?”.

Selon Jean-Louis Barrault qui en fut un interprète dans une version radiophonique pour France-Culture en 1979, la pièce est “constamment le reflet de l’existence absolue et de l’amour. Composée à la fois comme un oratorio et une symphonie, il s’en dégage une poésie profonde : entendons cette espèce de buée mystérieuse qui entoure ceux qui se donnent tout entier.

C’est en 1960 que Karol Wojtyla, alors tout jeune évêque de Cracovie, écrit La Boutique de l’Orfèvre, une pièce de théâtre.

Le sous-titre de cette pièce, souvent oublié, en éclaire le contenu : “Méditation sur le sacrement de mariage qui, de temps en temps, se transforme en drame“. Une œuvre où se déploient toute la personnalité de celui qui deviendra Jean-Paul II : acteur, écrivain, philosophe, théologien et homme de terrain.

Dès ses études de philosophie qui le passionnent, le jeune Wojtyla se penche sur la question de l’amour en général, et de l’amour conjugal en particulier, qu’il approfondira tout au long de sa vie dans une réflexion sur la vocation du mariage. Mais cette œuvre est d’abord le fruit de ses libres échanges avec de nombreux couples qui s’aiment et sont en passe de s’engager.