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avec Pierre-Yves Jaslet

Réservations : 01 40 05 02 98 / missives@wanadoo.fr

Tarifs adhérents de la Société littéraire.

Mercredi 5 juin

Cours et jardins secrets du village Grenelle

Commune constituée de toutes pièces à l’initiative de Violet, exemple unique d’une opération d’urbanisme menée sous la Restauration. De l’église Saint Jean-Baptiste au château Violet : les maisons “palladiennes”, jardins insoupçonnés, ateliers d’artisans et d’artistes. Le splendide immeuble art nouveau construit par Alfred Wagon, en terminant au Café du Commerce, ancien bouillon de style Art Déco.

RV à 14h30 – métro Commerce – 9,50€

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Jeudi 6 juin

Le quartier de la Réunion et l’église Saint Jean Bosco

La visite permet de découvrir une église Art Déco aux dimensions spectaculaires, de structure proche de celle de Raincy. A l’intérieur, des mosaïques monumentales typiques des années 30 et une féerie lumineuse créée par les vitraux du célèbre atelier Gaudin.

Un environnement de petites maisons, partiellement en bois, de jardinets et d’impasses étroites. Un quartier autrefois parmi les plus pauvres de Paris devenu branché autour de la place de La Réunion dont le nom ne doit rien à l’île de l’Océan indien…

RV : 14h30 – métro Alexandre Dumas, devant le Café l’Office – 9,50 €

Vendredi 7 juin

L’église Saint-Sulpice

La plus grande église de Paris, avec Notre-Dame et Saint-Eustache. Construite à partir de 1645 à l’initiative du curé Ollier, énergique représentant de la Contre-Réforme, fondateur du Séminaire de Saint-Sulpice, farouche adversaire des Jansénistes. Les aléas d’une construction qui se termine à la fin du XVIIIe siècle. Le gnomon ou méridienne évoquée dans le Da Vinci Code. La chapelle des Allemands et la chapelle des fonds baptismaux habituellement fermées au public. Des chefs-d’oeuvre de la sculpture : Vierge de Pigalle et tombeau de Languet de Gergy. Et enfin la chapelle des Anges, récemment restaurée, testament artistique de Delacroix.

RV : 14h30 – parvis de Saint-Sulpice – 9,50 €

Samedi 8 juin

Ateliers d’artistes du village de Plaisance, de l’atelier de Giacometti à la place de Catalogne

Le château ouvrier, modèle d’habitat social du XXe siècle inspiré des idées saint-simoniennes. L’étroite rue des Thermopyles au cœur du village de Plaisance loti par Chauvelot, promoteur au XIXe siècle d’immeubles bon marché. La cité Bauer et le pittoresque atelier du peintre hongrois Mazei. La cité d’artistes de la rue Hippolyte Maindron, où Giacometti réalisa l’essentiel de son oeuvre et encouragea un voisin : le sculpteur César. L’église Notre-Dame du Travail étonnant édifice étayé par une charpente métallique, conçue pour évangéliser le milieu ouvrier. La place de Catalogne, réalisée par Ricardo Bofill, exemple d’architecture post-moderne reposant sur un détournement des formes classiques. Et enfin le superbe atelier art nouveau de la rue Lebouis, siège de la fondation Cartier-Bresson.

RV : 11h00 – métro Pernéty – 9,50€

Dimanche 9 juin

Promenade dans le Paris des Trois Mousquetaires

A Saint-Germain-des-Prés dans le quartier où résident les quatre amis, près de l’Hôtel de Monsieur de Tréville, rue de Tournon, adresse d’un ami de Dumas, Honoré de Balzac. L’Hôtel des Ambassadeurs, ancienne résidence de Concini, principal ministre de Marie de Médicis, assassiné sur ordre du jeune Louis XIII, signe de la maturité politique d’un jeune homme présenté par Dumas comme un aimable dilettante. Le deuxième duel du roman devant l’emplacement de l’Hôtel de la Trémouille, résidence du capitaine des Gardes du cardinal. Rue Servandoni, ancienne rue des Fossoyeurs, peu modifiée depuis le XVIIe siècle, le modeste logement de d’Artagnan et son domestique Planchet. Rue Férou où réside Athos, personnage le plus attachant du roman, peut-être inspiré du Général Dumas, père du romancier, authentique héros, fils d’un noble et d’une esclave noire. Rue de Vaugirard, l’Hôtel de la Trémoille, proche du logement d’Aramis, personnage trouble dont la véritable dimension se découvre du début du Vicomte de Bragelonne. Et enfin l’ancien clôt des Carmes, lieu de rencontre favori des bretteurs, théâtre du premier duel, évoqué dans la superbe chapelle Saint-Joseph des Carmes.

RV : 10h30 – métro Mabillon – 9,50€

Mardi 11 juin

Visite de La Ruche

Cité d’artistes, construite en 1902 par le sculpteur Alfred Boucher, avec des matériaux récupérés de l’exposition universelle de 1900, et notamment le pavillon des vins de Bordeaux, conçu par Gustave Eiffel. Creuset de l’Ecole de Paris, Modigliani, Soutine, Krémègne, Epstein, Brancusi, Léger, Marie Laurencin, Kikoine, Archipenko, Zadkine, Chagall préservée de la pioche des démolisseurs dans les années 70 par la mobilisation des artistes.

RV : 10h30 – devant l’entrée 2, passage Dantzig – 12,50€ entrée comprise

Mardi 11 juin

Visite des salons de l’Arsenal.

La chambre de la Duchesse de la Meilleraie, merveille de décor du XVIIe siècle située dans l’ancien hôtel du Grand-Maître de l’Artillerie. Le salon de Musique de la Duchesse du Maine que nous découvrirons après avoir traversé les magasins d’une bibliothèque riche en souvenirs et meublée d’oeuvres estampillées par les plus grands ébénistes du XVIIIe siècle.

RV : 14h15 – métro Sully-Morland (entrée bibliothèque de l’Arsenal) – 17,50€ entrée comprise

Mercredi 12 juin

Le nouveau Palais de Justice, chef d’oeuvre de Renzo Piano et le quartier de Clichy-Batignolles

Une construction grandiose aux immenses espaces lumineux où nous assisterons à des audiences civiles et pénales. Le nouveau quartier des Batignolles, de la Cité judiciaire au parc Martin Luther King. Construit à l’emplacement d’une gare SNCF, après l’abandon du projet du village olympique, un ensemble d’immeubles reposant sur les principes d’économie durable, autour d’un parc de 10 ha.

RV : 10h00 – métro Porte de Clichy (sortie Bd Berthier) – 9,50€

Vendredi 14 juin

Le siège du Comité National du Parti Communiste

Chef-d’oeuvre d’Oscar Niemeyer, l’architecte de Brasilia, disciple de Le Corbusier, dernier grand représentant du Mouvement Moderne en architecture, champion de l’utilisation des propriétés plastiques du béton armé, maître du maniement de la lumière artificielle. Le hall d’accueil au sol et murs ondulés, créant dans un espace restreint un sentiment de mystère et d’immensité. La salle de séance, véritable coupole de lumière dont le volume est conçu pour engendrer une sensation de bien-être, un des lieux les plus remarquables de l’architecture moderne. La salle des délégations, au décor futuriste appréciée pour le tournage de bien des films. La terrasse d’où l’on découvre une vue grandiose sur Paris.

RV : 14h30 – métro Colonel Fabien – 14,50€ entrée comprise

Samedi 15 juin

Banquet historique et littéraire égyptien à la Taverne du Nil à l’occasion de l’exposition Toutankhamon

Akhenaton : pharaon hérétique, un des épisodes les plus commentés de l’histoire égyptienne.

Apéritif (kir ou raki) : la découverte de la tombe de Toutankhamon, une des seules à ne pas avoir été pillée.

Assortiment de douze mezze : l’Egypte du Nouvel empire.

Grillades variées : Albert Cossery, grand écrivain franco-égyptien et les Bas quartiers du Caire.

Assortiment de desserts : El Aswani, auteur de J’ai couru vers le Nil et l’Egypte dans la littérature actuelle.

Café ou thé : l’Egypte du président Al Sissi.

RV : 11h45 – 16, rue Le Regrattier (île Saint Louis) – 70€ repas, boissons et conférence compris. Un chèque de 45€ à l’ordre de la Taverne du Nil et un de 22,5€ à l’ordre de la Société littéraire

Dimanche 16 juin

A l’occasion du Bloomsday, le Paris de Joyce, de Saint-Germain-des-Prés à Montparnasse

De l’hôtel Lennox à la maison d’Ezra Pound, cachée au fond d’un jardin ; les lieux fréquentés par Joyce et ses amis américains, le restaurant Michaud, lieu de rencontre des écrivains de la “lost generation”, les Deux Magots, quartier général d’Hemingway, organisateur de la diffusion clandestine d’Ulysses aux Etats-Unis. La librairie Shakespeare and Co., rue de l’Odéon, première éditrice d’Ulysses, l’hôtel Corneille, le pavillon de Gertrude Stein, rue de Fleurus, la rue Notre Dame des Champs au cœur du Paris américain. En terminant autour d’un verre au Select.

RV : 10h30 – métro Saint-Germain-des-Prés, devant les Deux Magots – 9,50€

Lundi 17 juin

Conférence en salle avec projection sur les Nabis

A l’occasion de l’exposition “Les Nabis et le décor” au musée du Luxembourg : une présentation d’un groupe initiateur de l’art moderne, prenant un nom d’inspiration religieuse (“prophètes” en hébreux), bien que certains (Bonnard et Vuillard) soient exempts de tout mysticisme. Unis par une admiration commune de l’art japonais, en réaction contre l’impressionnisme, ils orientent la peinture dans une direction résolument décorative.

RV : 15h30 – 30, rue Lecourbe 75015 – 9,50€

Mardi 18 juin

La rue Blomet du Bal Nègre à l’atelier de Gauguin

Une ancienne rue de Vaugirard au charme provincial. Maisons villageoises. Jardins secrets. Le “Bal Nègre”, ancien bal antillais, fréquenté par les Surréalistes, Joséphine Baker et le tout Paris artistique, ouvert à nouveau sous le nom de Bal de la Rue Blomet. Le square de l’Oiseau Lunaire, cadre d’une statue offerte par Joan Miro à l’emplacement d’un immeuble où on vécu et travaillé Gargallo Miro, Desnos. L’atelier de Gauguin rue Carcel près de l’église Saint-Lambert de Vaugirard, lieu de tournage de “La mariée était en noir”. Les superbes vitraux de la chapelle néo-gothique de la clinique Blomet.

RV : 11h00 – métro Sèvres Lecourbe – 9,50€

Mercredi 19 juin

Déjeuner historique, gastronomique, littéraire et et artistique chez Taillevent

Visite de l’hôtel particulier, ancienne propriété du duc de Morny.

Apéritif : à la santé du duc de Morny, fastueux demi-frère de Napoléon III, artisan du coup d’Etat du 2 décembre. La vie politique du Second Empire évoquée par Zola.

Poireau en croûte de sel truffé, mimosa d’agarics, essence sauvage poivrée : Guillaume Tirel dit Taillevent, 1310-1395, rédacteur du Viandier, premier manuel de cuisine français. Petite histoire de la gastronomie de Tirel à David Bizet, nouveau chef de Taillevent. Gloire et déboires du guide Michelin.

Tarte soufflée au chocolat, crème glacée à la Chartreuse verte : en face de Taillevent, l’ancienne folie Bertin et la dernière demeure de Balzac.

Café et mignardises : le Balzac de Rodin et le Balzac de Falguière, érigés face au restaurant.

RV : 12h00 – 15, rue Lamennais (Paris 8) – 147,50€ repas, boissons et conférences compris (un chèque de 125€ à l’ordre de Taillevent, un de 22,50€ à l’ordre de la Société littéraire)

Dimanche 23 juin

L’hôtel de La Païva, résidence fastueuse d’une des courtisanes les plus célèbres du XIXe siècle

Le salon donnant sur les Champs-Elysées au décor grandiose : plafond de Baudry (un des peintres du palais Garnier). Splendeur d’un escalier en onyx unique à Paris. La salle à manger au décor fantastique comportant une cheminée titanesque. La salle de bain de style mauresque (baignoire en argent). La chambre à coucher au plafond à caissons. Un exemple unique du décor Napoléon III d’une demeure privée. L’étonnante histoire de Thérèse Lachman, née dans un bouge à Moscou, devenue animatrice d’un salon littéraire fréquenté par les frères Goncourt et finalement épouse d’un prince prussien, propriétaire de mines de charbon en Silésie. La splendeur d’une courtisane sans la misère.

RV : 10h50 – 25, avenue des Champs-Elysées – 17,50€ entrée comprise

Lundi 24 juin

Les salons de l’hôtel de Lauzun, joyau de l’île Saint-Louis

Exemple unique à Paris d’un hôtel particulier du milieu du XVIIe siècle qui ait conservé deux étages de boiseries. Construit par l’architecte Charles Chamois, collaborateur de Le Vau pour Charles Gruyn, fournisseur de guerre soucieux de ne pas étaler son immense richesse de façon trop ostentatoire. Une façade d’une sobre élégance ne laisse pas prévoir un décor intérieur d’une grande richesse : une salle de réception dotée d’un superbe plafond à poutres peintes, une enfilade de pièces aux boiseries sculptées et dorées à la feuille ou peintes du sol au plafond de scènes mythologiques, de paysages ou de natures mortes exécutées par quelques-uns des meilleurs peintres de l’époque. Un cabinet intime qui immerge le visiteur dans un décor foisonnant. Des habitants illustres : résidence éphémère du duc de Lauzun dont les frasques constituent un des meilleurs passages du Mémoire de saint-Simon. Vendu pendant la Révolution, devenu le siège d’une teinturerie, l’hôtel est acquis au XIXe par un mécène, Jérôme Pichon, qui y loge des artistes et des écrivains : Charles Baudelaire, Théophile Gautier, le peintre Boissard de Boisdenier, organisateur des séances du club des Haschichiens. Restauré au XXe, acquis par la Ville de Paris qui l’a employé comme cadre de réception pour hôtes de marque. Un des lieux parisiens les plus superbes et les plus méconnus.

RV : 9h50 – devant l’entrée au 17, qui d’Anjou 75004 – 17,50€ entrée comprise – limité à 15 personnes

Jeudi 27 juin

Une journée à Rouen

Le musée des Beaux-Arts, un des plus riches musées de province : Pérugin, Gérard David, Clouet (Le bain de Diane), Véronèse, Rubens, Le Caravage (La flagellation), Vélasquez, Ribera, Poussin, Fragonard, Lancret, Hubert Robert, Ingres (Portrait de Madame Aymon, dite “la belle Zélie”), Monet (La cathédrale de Rouen, temps gris), en passant par un bel ensemble du rouennais Géricault et des œuvres de Delacroix, Chassériau, Corot, Gustave Moreau, Millet, Degas, Caillebotte… les frères Duchamp.

Le midi : déjeuner au restaurant des Maraïchers, place du vieux Marché (menu à partir de 25€) dans un cadre de vieille auberge traditionnelle.

Vers 14h30 : visite de la vieille ville. Superbes exemples d’architecture Renaissance (Hôtel de Bourgtheroulde, le palais de Justice, la cathédrale et ses vitraux, l’église Saint-Ouen).

RV : 8h52 train au départ de Paris – 10h05 à la gare de Rouen Rive Droite – Conférence 22,50€ – entrées moins de 10€ – repas environ 20€. Retour par le train de 17h30 ou 18h30.

Samedi 29 juin

L’hôtel de La Païva, résidence fastueuse d’une des courtisanes les plus célèbres du XIXe siècle

Le salon donnant sur les Champs-Elysées au décor grandiose : plafond de Baudry (un des peintres du palais Garnier). Splendeur d’un escalier en onyx unique à Paris. La salle à manger au décor fantastique comportant une cheminée titanesque. La salle de bain de style mauresque (baignoire en argent). La chambre à coucher au plafond à caissons. Un exemple unique du décor Napoléon III d’une demeure privée. L’étonnante histoire de Thérèse Lachman, née dans un bouge à Moscou, devenue animatrice d’un salon littéraire fréquenté par les frères Goncourt et finalement épouse d’un prince prussien, propriétaire de mines de charbon en Silésie. La splendeur d’une courtisane sans la misère.

RV : 10h00 – 25, avenue des Champs-Elysées – 17,50€ entrée comprise

Samedi 29 juin

Les salons du palais Royal, siège du Conseil d’Etat

Histoire du Palais Royal commencé par Richelieu, devenu la résidence des Orléans qui reconstruisent le palais à la mesure des ambitions de la deuxième du Royaume. Un décor grandiose : l’ancienne salle du ministère des Colonies au riche décor Second Empire. La salle de la section des Finances, exemple de décor Rocaille, la salle à manger revêtue de marbre, siège du Tribunal des Conflits. La salle des séances plénières, ornée de toiles néo-impressionnistes. Histoire et rôle du Conseil d’Etat, institution née sous l’ancien Régime, exerçant le double rôle de conseiller de l’Etat et de juridiction compétente pour casser les décrets estimés contraires à la législation.

RV : 13h45 – place du Palais Royal, devant les grilles du Conseil d’Etat – 17,50€ entrée comprise

Dimanche 30 juin

Sur les pas de Georges Brassens au Petit Montrouge

Ateliers d’artistes et jardins secrets du Petit Montrouge de l’atelier de Giacometti à la demeure de Georges Brassens. L’ancien atelier de Matisse, les superbes ateliers d’Auguste Leroux, villa d’Alésia, des sculpteurs Sandoz et Mazei. La rue des Thermopyles, la cité Bauer. Le village de Plaisance aux maisons villageoises, loti par Chauvelot. En terminant impasse Florimond, la maison de Jeanne.

RV : 10h30 – métro Alésia, porche de l’église – 9,50€

Samedi 6 juillet

Visite de la Galerie dorée de la Banque de France

Salle d’apparat de la Banque de France, dernier vestige de l’Hôtel bâti par Mansart en 1635 pour Louis Phelypeaux de La Vrillière, ministre de Louis XIII, cette galerie inspirée du Palais Farnèse servait d’écrin à une riche collection de tableaux de grands maîtres du Seicento remplacés au XIXe siècle par des copies. Transformée de façon grandiose pour le comte de Toulouse, fils de Louis XIV et de Madame de Montespan, elle est affectée à l’Imprimerie Nationale puis en 1810 à la Banque de France et échappe ainsi aux destructions révolutionnaires. Lieu de réunion des 200 actionnaires de cette banque, à l’origine privée, elle a été le théâtre de grands moments qui ont marqué l’institution depuis son origine.

RV : 10h15 – 2, rue Radziwill 75001 – 17,50€ entrée comprise. Inscription avant le 15 juin.

Dimanche 7 juillet

La rue Blomet du Bal Nègre à l’atelier de Gauguin

Une ancienne rue de Vaugirard au charme provincial. Maisons villageoises. Jardins secrets. Le “Bal Nègre”, ancien bal antillais, fréquenté par les Surréalistes, Joséphine Baker et le tout Paris artistique, ouvert à nouveau sous le nom de Bal de la Rue Blomet. Le square de l’Oiseau Lunaire, cadre d’une statue offerte par Joan Miro à l’emplacement d’un immeuble où on vécu et travaillé Gargallo Miro, Desnos. L’atelier de Gauguin rue Carcel près de l’église Saint-Lambert de Vaugirard, lieu de tournage de “La mariée était en noir”. Les superbes vitraux de la chapelle néo-gothique de la clinique Blomet.

RV : 11h00 – métro Sèvres Lecourbe – 9,50€

Lundi 8 juillet

Conférence en salle avec projection sur Toutankhamon

L’exposition de La Villette est réalisée dans une optique “égyptomaniaque”, visant à surprendre les visiteurs sur les mystères de l’Egypte, en se gardant bien de donner toute information susceptible de faire comprendre la civilisation égyptienne. Le tout servi par une mise en scène grandiose, visant à faire oublier que les pièces majeures sont absentes. Je vous propose de situer l’histoire de Toutankhamon dans le contexte général de l’histoire égyptienne et plus particulièrement celle du Nouvel Empire, époque d’apogée territoriale de l’Egypte, époque militariste où les pharaons conquièrent de vastes territoires extérieurs. Epoque où se déroule une crise religieuse mal expliquée lorsqu’Akhenaton impose une nouvelle forme de divinité solaire. La présentation des principales pièces du trésor de Toutankhamon permet d’illustrer le culte des morts égyptien : la quête désespérée d’une longévité post-mortem dépourvue de toute transcendance, servie par des pratiques magiques composantes essentielle de la religion égyptienne.

RV : 15h30 – 30, rue Lecourbe 75015 – 9,50€

Mardi 9 juillet

Le nouveau Palais de Justice, chef d’oeuvre de Renzo Piano et le quartier de Clichy-Batignolles

Une construction grandiose aux immenses espaces lumineux où nous assisterons à des audiences civiles et pénales. Le nouveau quartier des Batignolles, de la Cité judiciaire au parc Martin Luther King. Construit à l’emplacement d’une gare SNCF, après l’abandon du projet du village olympique, un ensemble d’immeubles reposant sur les principes d’économie durable, autour d’un parc de 10 ha.

RV : 14h00 – métro Porte de Clichy (sortie Bd Berthier) – 9,50€

Vendredi 12 juillet

Promenade révolutionnaire sur les pas de La Fayette

De l’hôtel de Noailles, où a été célébré son mariage, à l’hôtel du 8 rue d’Anjou où il est décédé. En passant par l’emplacement du club des Jacobins, du club des Feuillants, de la Place Vendôme, de la Maison de Robespierre en évoquant les différents moments de la vie politique du “Libérateur des deux Mondes” de la Révolution de 1789 à celle de 1830.

RV : 14h30 – métro Tuileries – 9,50€

Dimanche 14 juillet

Promenade révolutionnaire autour de la Bastille

Le récit de l’insurrection du 14 juillet sur l’emplacement de la forteresse. Les insoupçonnés passages ouvriers du Faubourg Saint-Antoine (cour Damoye, passage du Cheval Blanc, la Cité Parchappe…)autrefois sièges d’ateliers du meuble et cœur du mouvement Sans-culotte. A l’ombre du nouvel Opéra, la métamorphose d’un quartier populaire à présent bobo. Le bassin de l’Arsenal, actuel port de plaisance de Paris. Les cités artisanales investies par les galeries d’art.

RV : 11h00 – métro Saint-Paul – 9,50€

Vendredi 19 juillet

Promenade dans le Faubourg Saint-Germain

Hôtels et jardins du Faubourg Saint-Germain, de l’hôtel de Brienne au jardin de l’hôtel de Villars, siège de la mairie du VIIe, hôtel construit par Germain Boffrand, ancienne résidence du maréchal de Villars, vainqueur de la bataille de Denain et ami de Voltaire, situé dans le quartier de la haute aristocratie du XVIIIe siècle, cadre des romans de Balzac et de Marcel Proust.

RV : 14h30 – métro Solférino (sortie principale rue Jacques Bainville) – 9,50€

Samedi 20 juillet

Visite de la Galerie dorée de la Banque de France

Salle d’apparat de la Banque de France, dernier vestige de l’Hôtel bâti par Mansart en 1635 pour Louis Phelypeaux de La Vrillière, ministre de Louis XIII, cette galerie inspirée du Palais Farnèse servait d’écrin à une riche collection de tableaux de grands maîtres du Seicento remplacés au XIXe siècle par des copies. Transformée de façon grandiose pour le comte de Toulouse, fils de Louis XIV et de Madame de Montespan, elle est affectée à l’Imprimerie Nationale puis en 1810 à la Banque de France et échappe ainsi aux destructions révolutionnaires. Lieu de réunion des 200 actionnaires de cette banque, à l’origine privée, elle a été le théâtre de grands moments qui ont marqué l’institution depuis son origine.

RV : 10h15 – 2, rue Radziwill 75001 – 17,50€ entrée comprise. Inscription avant le 29 juin.

Samedi 27 juillet

Tombes d’artistes, d’écrivains, de savants au cimetière du Montparnasse

Le grand cimetière de la rive gauche, tracé à l’extérieur des limites du Paris d’avant 1860, Agnès Varda et Jacques Demy, Sartre et Simone de Beauvoir, réunis à l’entrée du cimetière. Charles Baudelaire, hôte modeste de la tombe du Général Aupick. Chaïm Soutine et les peintres de l’Ecole de Paris. Chefs-d’oeuvres de la sculpture dans ce cimetière-musée : Laurens, César, Rude, Bartholdi et Brancusi. Tombes de savants : Le Verrier, découvreur de la planète Neptune ; Poincaré, proche de la théorie de la relativité. Mais aussi des tombes pittoresques : les époux Pigeon, image du couple bourgeois du XIXe siècle.

RV : 11h00 – à l’entrée principale, bd Edgar Quinet – 9,50€

Dimanche 28 juillet

L’hôtel de La Païva, résidence fastueuse d’une des courtisanes les plus célèbres du XIXe siècle

Le salon donnant sur les Champs-Elysées au décor grandiose : plafond de Baudry (un des peintres du palais Garnier). Splendeur d’un escalier en onyx unique à Paris. La salle à manger au décor fantastique comportant une cheminée titanesque. La salle de bain de style mauresque (baignoire en argent). La chambre à coucher au plafond à caissons. Un exemple unique du décor Napoléon III d’une demeure privée. L’étonnante histoire de Thérèse Lachman, née dans un bouge à Moscou, devenue animatrice d’un salon littéraire fréquenté par les frères Goncourt et finalement épouse d’un prince prussien, propriétaire de mines de charbon en Silésie. La splendeur d’une courtisane sans la misère.

RV : 10h50 – 25, avenue des Champs-Elysées – 17,50€ entrée comprise

Mercredi 31 juillet

Anniversaire de l’assassinat de Jaurès dans le Sentier

Le quartier du Sentier de l’hôtel des quatre frères Aymond où a séjourné Mozart, au café du Croissant où a été assassiné Jaurès. Le Sentier, quartier de la confection aujourd’hui, de la presse autrefois. L’ancien siège de l’Humanité. Et enfin, autour d’un verre au café du Croissant, une évocation du parcours d’un homme politique, d’abord républicain, partageant ensuite les combats des mineurs de Carmaux et devenu leader socialiste. Le récit de la dernière journée de Jaurès, de la lutte désespérée d’un homme cherchant à empêcher le monde de sombrer dans la catastrophe, mais aussi trop confiant dans le gouvernement de la République. Les circonstances de l’assassinat. La curieuse destinée posthume de Jaurès, conduit au Panthéon… après que son meurtrier ait été acquitté.

RV : 15h00 – métro Sentier – 9,50€ + consommation