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avec Pierre-Yves Jaslet

Réservations : 01 40 05 02 98 / missives@wanadoo.fr

Tarifs adhérents de la Société littéraire.

Jeudi 6 février

Ateliers d’artistes et jardins secrets de Vaugirard, de la Cité Falguière à l’église Saint-Séraphin-de-Sarov en passant par le Bal Nègre.

La pittoresque cité Falguière, lotie par le sculpteur Bouillot, comme plus tard La Ruche par Alfred Boucher résidence de Modigliani, Foujita et du sculpteur Falguière. L’immeuble occupé par un commis d’agent de change fortuné, collectionneur et peintre du dimanche : Paul Gauguin. La rue des Volontaires et l’atelier du sculpteur Carlo Sarrabezolles. La rue Blomet, au charme provincial, l’ancien Bal Nègre, investi par les surréalistes : Miro, Desnos et Masson. “L’oiseau lyre”. Les jardins cachés de Vaugirard, en terminant par la jolie église russe Saint-Séraphin-de-Sarov. Un Montparnasse encore artistiquement vivant.

RV : 11h – Métro Pasteur – 9,50 €

Vendredi 7 février

Hôtels et passages pittoresques du Faubourg Saint-Honoré.

Sur les pas de Coco Chanel, de sa résidence à la demeure de La Fayette. Le quartier des fermiers généraux et des financiers devenu celui du luxe au 20e siècle. La cité du Retiro, village royal, l’hôtel le Charost, l’hôtel d’Aguesseau. Les hôtels des Pereire et des Rothschild et les vitrines d’Hermès, ancien sellier de l’Elysée.

RV : 14h30 – parvis de la Madeleine – 9,50 €

Samedi 8 février

Les salons du Palais-Royal, siège du Conseil d’Etat.

Histoire du Palais-Royal commencé par Richelieu, devenu la résidence des Orléans qui reconstruisent le palais à la mesure des ambitions de la deuxième famille du royaume. Un décor grandiose : l’ancienne salle du Ministère des Colonies au riche décor Second Empire, la salle de la section des Finances, exemple de décor “Rocaille”, la salle à manger revêtue de marbre siège du Tribunal des Conflits. La salle des séances plénières, ornée de toiles néo-impressionnistes. Histoire et rôle du Conseil d’Etat, institution née sous l’ancien Régime, exerçant le double rôle de conseiller de l’Etat et de juridiction compétente pour casser les décrets estimés contraires à la législation.

RV : 13h45 – Place du Palais Royal, devant les grilles du Conseil d’Etat – 17,50 € entrée comprise

Lundi 10 février

Conférence en salle, il y a 60 ans décédait Albert Camus.

La vie d’Albert Camus évoquée dans Le premier homme superbe roman autobiographique. Trois romans philosophiques : L’étranger, roman de l’absurde ? La Peste, roman de l’engagement et de la solidarité humaine ? La chute, roman du désespoir ? Ses conceptions politiques et sociales d’après L’homme révolté, œuvre majeure à laquelle Camus a consacré sept ans de sa vie pour exprimer une vision critique des révolutions française et russe entraînant l’incompréhension et l’indignation de Sartre et ses amis de gauche.

RV : 16h – Café le Select 99, bd du Montparnasse – 9,50 € + une consommation

Mardi 11 février

La Salpêtrière de Manon Lescault à Sigmund Freud.

La chapelle, la prison de la Force, les loges des Folles. Le décor grandiose de l’« hôpital Général », véritable prison des pauvres au XVIIe siècle, devenu au XIXe siècle un véritable musée de la maladie mentale où Freud élabore ses théories au contact de Charcot.

RV : 15h – Pavillon d’entrée au 47, Bd de l’Hôpital – 9,50 €

Mercredi 12 février

Promenade dans le Faubourg Saint-Germain.

Hôtels et jardins du Faubourg Saint-Germain, de l’hôtel de Brienne au jardin de l’hôtel de Villars, siège de la mairie du VIIe, hôtel construit par Germain Boffrand ancienne résidence du maréchal de Villars, vainqueur de la bataille de Denain et ami de Voltaire, situé dans la quartier de la haute aristocratie du XVIIIe siècle, cadre des romans de Balzac et de Marcel Proust, lieux de Paris, merveilles d’art et de décor du XVIIe siècle.

RV : 14h45 – Métro Solférino (sortie principale rue Jacques Bainville) – 9,50 €

Jeudi 13 février

Les superbes salons du petit hôtel de Villars, joyau du Faubourg Saint-Germain.

Hôtel construit en 1717 par Germain Boffrand, aujourd’hui siège du lycée Paul Claudel qui nous accorde exceptionnellement une autorisation de visite à l’occasion des vacances d’hiver. Une grande partie du décor du 17e, certes défraîchi a été conservé. Notamment le grand salon, exemple de style rocaille exprimant l’aspiration à la liberté et au bonheur de la haute société à l’époque des Lumières. Une salle à manger de style Louis XVI au décor inspiré de l’antique, évoquant le triomphe de la raison. Deux toiles dans le style d’Hubert Robert, expression d’une sensibilité préromantique. Résidence du maréchal de Villars, vilipendé par Saint-Simon, bien que glorieux vainqueur de la bataille de Denain, ami de Voltaire et son défenseur face au chevalier de Rohan.

RV : 14h30 – 118, rue de Grenelle – 12,50 € entrée comprise

Vendredi 14 février

Eglise et quartier de Saint Germain des Prés.

Une des plus vieilles églises de Paris, superbement restaurée, dotée d’un décor polychrome par Baltard au 19ème siècle et comportant des vestiges de l’époque mérovingienne, des parties romanes et un chœur authentiquement gothique. Histoire de la seconde abbaye parisienne, tombeaux d’hommes illustres : Casimir roi de Pologne, Mabillon, Descartes. Cours, ruelles et jardins, lieux mythiques de Saint-Germain des Prés : Le café de Flore, Les deux magots, la rue Furstemberg, l’hôtel La Louisiane.

RV : 14h30 – Parvis de l’église Saint Germain des Prés – 9,50 €

Samedi 15 février

Le Conseil Constitutionnel dans les salons du Palais-Royal.

Le grand escalier d’honneur et la salle à manger construits par Fontaine, les salons Napoléon III, la salle des séances. Histoire du Palais Royal commencé par Richelieu, devenu la résidence des Orléans. Histoire et attributions du Conseil Constitutionnel, création de la Ve République. Considéré au départ comme “un club d’hommes politiques retraités”, dont le pouvoir s’est confirmé au fil des années jusqu’à la dernière réforme constitutionnelle ancrant la “question prioritaire de Constitutionnalité”.
RV : 14 h15 – au 2, rue de Montpensier – 12,50 €

Lundi 17 février

Conférence en salle, Houellebecq.

Houellebecq, écrivain provocateur a été décoré de la Légion d’Honneur, en présence, à sa demande, d’un président et un ex-président de la République.Le langage souvent trivial, destiné à choquer une partie des lecteurs n’occulte-t-il pas une vision conservatrice du monde, la nostalgie de la religion et des valeurs traditionnelles ? La relecture de l’œuvre Extension du domaine de la lutte à Sérotonime ne suggère-t-elle pas une dénonciation des comportements libertaires ?

RV : 16h – Café le Select au 99, bd du Montparnasse – 9,50 € + consommation

Mercredi 19 février

Port Royal de Paris, l’histoire du jansénisme.

Accès exceptionnel au cloître ainsi qu’au chœur des religieuses et à la salle capitulaire. Histoire d’une abbaye cistercienne fondée au 13e siècle dans la vallée de Chevreuse, dotée d’une règle rigoureuse devenue au 17e siècle propriété de la famille Arnaud qui nomme Angélique mère supérieure laquelle entreprend de restaurer toute la rigueur de la règle et transfert l’établissement à Paris. Dans le cloître apaisant, évocation de Duvergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran, introducteur en France du jansénisme et confesseur des religieuses ainsi que la question du « formulaire » condamnant le jansénisme que refusent de signer quelques religieuses de Port Royal, thème de la pièce d’Henri de Montherlant. La salle capitulaire, histoire du jansénisme, courant rigoriste, opposé aux jésuites, lié à Port Royal et illustré par Les Provinciales de Pascal. La bulle Unigenitus, promulguée par le pape, à la demande de Louis XIV entraînant la destruction de Port Royal des Champs.

RV : 14h30 – 123, bd de Port Royal 75014 Paris – 12,50 € entrée comprise

Jeudi 20 février

La franc-maçonnerie.

Histoire de cette société secrète et de ses rites, de l’époque des constructeurs médiévaux à nos jours. La naissance de la franc-maçonnerie “spéculative” à Londres en 1717 sous les auspices de la couronne britannique. Les principes de cet “ordre” définis dans les “Constitutions d’Anderson”. Le mode de recrutement de la franc-maçonnerie, évocation des rites initiatiques à partir des gravures du musée. Histoire du Grand Orient à travers les vicissitudes de l’histoire devenu lieu de rencontre de toute la classe politique au XIXe siècle. La persécution des maçons par le nazisme et le régime de Vichy.

RV : 11h au 16, rue Cadet – 15,50 € entrée comprise

Dimanche 23 février

L’hôtel de La Païva.

Résidence fastueuse d’une des courtisanes les plus célèbres du XIXe siècle. Salon donnant sur les Champs Élysées au décor grandiose, plafond de Baudry (un des peintres du palais Garnier). Splendeur d’un escalier en onyx unique à Paris. Salle à manger au décor fantastique comportant une cheminée titanesque. Salle de bain de style mauresque (baignoire en argent). La chambre à coucher au plafond à caissons. Un exemple unique du décor Napoléon III d’une demeure privée.
L’étonnante histoire de Thérèse Lachman, née dans un bouge à Moscou, devenue animatrice d’un salon littéraire fréquenté par les frères Goncourt et finalement épouse d’un prince prussien, propriétaire de mines de charbon en Silésie. La splendeur d’une courtisane sans la misère.
RV : 10h au 25, avenue des Champs Elysées – 17,50 € entrée comprise

Mercredi 26 février

Le Palais de la Porte Dorée, ancien Musée des Colonies.

Chef d’oeuvre de l’architecte Laprade, exemple du style Art-Déco néo-classique et monument d’entrée de l’exposition coloniale de 1931.
Un édifice voué à la propagande, vantant de façon naïve les bienfaits supposés de la colonisation : l’apport des colonies à la Métropole illustrée par l’immense bas-relief du sculpteur Alfred Janniot, mêlant les peuples d’Afrique, Asie et Océanie dans une représentation conforme aux clichés de l’époque. “La mission civilisatrice de la France” décrite par les fresques du monumental forum par les fresques de Pierre-Henri Ducos de la Haille. Un exemple de l’art officiel de l’entre-deux guerres, compromis enter académisme et modernité. Les salons ovales de Paul Reynaud et du maréchal Lyautey illustrant les civilisations d’Afrique et d’Asie, meublés par Rhulmann. Histoire de l’exposition coloniale racontée devant une maquette
RV : 11h – entrée du Palais de la Porte Dorée, 293, avenue Daumesnil – 9,50 € entrée comprise

Jeudi 27 février

L’hôtel Cail siège de la Mairie du VIIIe arrondissement et le quartier Saint-Augustin.

Un fastueux hôtel du Second Empire construit pour un industriel de la Métallurgie parti de rien : l’escalier d’honneur, chef d’œuvre des ferronniers des ateliers Cail, le “salon de la vènerie”, ancienne salle à manger et la salle des mariages ancien salon d’honneur au décor grandiose. En terminant par l’église Saint-Augustin, édifice grandiose construit par Baltard, étayé par une charpente métallique.
RV : 14h30 – 3, rue de Lisbonne – 12,50 €