avec Pierre-Yves Jaslet
Réservations : 01 40 05 02 98 / missives@wanadoo.fr
Tarifs adhérents de la Société littéraire.
Jeudi 5 mars
Promenade dans le Paris des Trois Mousquetaires.
A Saint-Germain-des-Prés dans le quartier où résident les quatre amis, près de l’Hôtel de Monsieur de Tréville, rue de Tournon, adresse d’un ami de Dumas, Honoré de Balzac. L’Hôtel des Ambassadeurs, ancienne résidence de Concini, principal ministre de Marie de Médicis, assassiné sur ordre du jeune Louis XIII, signe de la maturité politique d’un jeune homme présenté par Dumas comme un aimable dilettante. Le deuxième duel du roman devant l’emplacement de l’Hôtel de la Trémouille, résidence du capitaine des Gardes du cardinal. Rue Servandoni, ancienne rue des Fossoyeurs, peu modifiée depuis le XVIIème siècle, le modeste logement de d’Artagnan et de son domestique Planchet. Rue Férou où réside Athos, personnage le plus attachant du roman, peut-être inspiré du Général Dumas, père du romancier, authentique héros, fils d’un noble et d’une esclave noire. Rue de Vaugirard, l’Hôtel de la Trémoille, proche du logement d’Aramis, personnage trouble dont la véritable dimension se découvre au début du Vicomte de Bragelonne. Et enfin l’ancien clôt des Carmes, lieu de rencontre favori des bretteurs, théâtre du premier duel, évoqué dans la superbe chapelle Saint-Joseph des Carmes.
RV : 14h30 – Métro Mabillon – 9,50 €
Vendredi 6 mars
La cathédrale russe Saint-Alexandre Nevski.
Histoire de la religion orthodoxe et de mille ans de Christianisme en Russie, évoquée dans une église superbement rénovée et dans une crypte riche en icônes, ornée de fresques peintes à la manière de l’art populaire russe.
RV : 15h – 12, rue Daru – 15,50 € entrée comprise
Samedi 7 mars
Eglise et quartier de Saint Germain des Prés.
Une des plus vieilles églises de Paris, superbement restaurée, dotée d’un décor polychrome par Baltard au 19ème siècle et comportant des vestiges de l’époque mérovingienne, des parties romanes et un chœur authentiquement gothique. Histoire de la seconde abbaye parisienne, tombeaux d’hommes illustres : Casimir roi de Pologne, Mabillon, Descartes. Cours, ruelles et jardins, lieux mythiques de Saint-Germain des Prés : Le café de Flore, Les deux magots, la rue Furstemberg, l’hôtel La Louisiane.
RV : 11h– Parvis de l’église Saint Germain des Prés – 9,50 €
Lundi 9 mars
Le Palais d’Iéna, chef d’œuvre d’Auguste Perret, siège du Conseil Economique, Social et Environnemental.
Un bâtiment destiné à abriter le Musée des Travaux Publics de l’Exposition Universelle de 1939. Construit par Auguste Perret, pionnier de l’architecture moderne, prônant l’utilisation des matériaux contemporains et prohibant toute forme de décor surajouté. Une superbe salle hypostyle dont les colonnes élancées expriment les forces qui s’exercent sur l’édifice. Un escalier et un amphithéâtre grandioses.
RV : 10h à l’entrée 9 place d’Iéna – 12,50 €
Mercredi 11 mars
Goûter artistique, littéraire et ferroviaire au Train Bleu.
Une présentation de la gare de Lyon, reconstruite à l’occasion de l’exposition de 1900, inspirée du Louvre. La Galerie des Fresques, étonnant voyage de Paris à Menton. Le Train Bleu, ancien buffet de la gare de Lyon, inauguré en 1901 en présence du Président de la République. Féerie d’un décor 1900 grandiose illustrant la puissance de la compagnie PLM (Paris Lyon Méditerranée) orné de toiles riches en couleurs de peintres « pompiers », œuvres de quelques peintres connus en leur temps : la Bataille de fleurs à Nice de Gervex, le théâtre d’Orange d’Albert Maignan, mettant en scène les dirigeants du réseau fiers de leur mécénat et des people de l’époque : Sarah Bernhardt, Réjane et Edmond Rostand…
Des paysages illustrant les sites les plus réputés du réseau, rendant la féerie lumineuse du Midi par des contrastes de couleurs éclatants analogues à ceux employés par les Impressionnistes. Deux salles monumentales, témoin de l’euphorie de « la Belle Epoque ».
Goûter dans le salon doré : Histoire du chemin de fer et du réseau PLM impulsés par des Saint-simoniens. Le Train Bleu (Calais-Méditerranée-Express) fréquenté par les anglais venus prendre leurs quartiers d’hiver sur la Côte, les estivants des années folles et les vedettes du festival de Cannes.
RV : 16h au pied de la Tour de l’Horloge de Gare de Lyon – 32,50 € (conférence, boisson et pâtisserie compris)
Jeudi 12 mars
La Cité Universitaire et les salons exotiques de ses pavillons.
Présentation de la Cité et de son histoire devant une maquette grandiose, une utopie née dans des milieux alsaciens pour permettre à l’élite de la jeunesse du monde entier de fraterniser et éviter un nouveau conflit mondial.
Un tour du monde architectural dans un parc où se côtoient des pavillons de style national (collège franco-britannique, collège d’Espagne) et de style moderne (pavillon suisse de Le Corbusier).
Accès à quatre intérieurs : Pavillon Avicennes, Fondation Deutsch de la Meurthe, Résidence Lucien Paye, Asie du Sud-Est.
RV : 14h30 – RER Cité universitaire – 15,50 € entrée comprise
Vendredi 13 mars
Le quartier de la Réunion et l’église Saint Jean Bosco.
La visite permet découvrir une église Art Déco aux dimensions spectaculaires, de structure proche de celle du Raincy. A l’intérieur, des mosaïques monumentales typiques des années 30 et une féerie lumineuse créée par les vitraux du célèbre atelier Gaudin. Un environnement de petites maisons, partiellement en bois, de jardinets et d’impasses étroites. Un quartier autrefois parmi les plus pauvres de Paris devenus branché autour de la place de La Réunion dont le nom ne doit rien à l’île de l’Océan indien…
RV : 14h30 – métro : Alexandre Dumas devant le Café L’Office – 9,50 €
Samedi 14 mars
Le Conseil Constitutionnel dans les salons du Palais Royal.
Le grand escalier d’honneur et la salle à manger construits par Fontaine, les salons Napoléon III, la salle des séances. Histoire du Palais Royal commencé par Richelieu, devenu la résidence des Orléans. Histoire et attributions du Conseil Constitutionnel, création de la Ve République. Considéré au départ comme “un club d’hommes politiques retraités”, dont le pouvoir s’est confirmé au fil des années jusqu’à la dernière réforme constitutionnelle ancrant la question prioritaire de constitutionnalité.
RV : 10h15 – 2, rue de Montpensier – 12,50 €
Dimanche 15 mars
Promenade le quinze du mois dans le quinzième, le village de Vaugirard de l’Auberge du soleil d’or à l’église Saint-Séraphin de Sarov, perdue dans un jardin.
Un atelier construit par Mallet-Stevens, l’ancien Bal Nègre, haut lieu du surréalisme. Le conférencier vous présente les richesses insoupçonnées du quartier où il habite, les commerçants qu’il fréquente : une visite architecturale, historique, religieuse et gastronomique.
RV : 10h30 – Métro Volontaires – 9,50 €
Vendredi 20 mars
Eglise et quartier de Saint Germain des Prés.
Une des plus vieilles églises de Paris, superbement restaurée, dotée d’un décor polychrome par Baltard au 19ème siècle et comportant des vestiges de l’époque mérovingienne, des parties romanes et un chœur authentiquement gothique. Histoire de la seconde abbaye parisienne, tombeaux d’hommes illustres : Casimir roi de Pologne, Mabillon, Descartes. Cours, ruelles et jardins, lieux mythiques de Saint-Germain des Prés : Le café de Flore, Les deux magots, la rue Furstemberg, l’hôtel La Louisiane.
RV : 11h– Parvis de l’église Saint Germain des Prés – 9,50 €
Samedi 21 mars
Les salons de l’hôtel de Lauzun, joyau de l’Ile Saint-Louis.
Exemple unique à Paris d’un hôtel particulier du milieu du XVIIe siècle qui ait conservé deux étages de boiseries. Construit par l’architecte Charles Chamois, collaborateur de Le Vau pour Charles Gruyn, fournisseur de guerre soucieux de ne pas étaler son immense richesse de façon trop ostentatoire. Une façade d’une sobre élégance ne laisse pas prévoir un décor intérieur d’une grand richesse: Un salle de réception dotée d’un superbe plafond à poutres peintes, Une enfilade de pièces aux boiseries sculptées et dorées à la feuille ou peinte du sol au plafond de scènes mythologiques, de paysages ou de natures mortes exécutées par quelques-uns des meilleurs peintres de l’époque. Un cabinet intime qui immerge le visiteur dans un décor foisonnant. Des habitants illustres : résidence éphémère du Duc de Lauzun dont les frasques constituent un des meilleurs passages du Mémoire de saint-Simon. Vendu pendant la révolution, devenu le siège d’une teinturerie, l’hôtel est acquis au XIXe siècle par un mécène Jérôme Pichon qui y loge des artistes et des écrivains : Charles Baudelaire, Théophile Gautier, le peintre Boissard de Boisdenier, organisateur des séances du “club des haschichiens”. Restauré au XXe siècle, acquis par la ville de Paris qui l’a employé comme cadre de réception pour hôtes de marque. Un des lieux parisiens les plus superbes et les plus méconnus. Limité strictement à 15 personnes.
RV : 10h50 – devant l’entrée au 17, Quai d’Anjou 75004 – 17,50 € entrée comprise
Mercredi 25 mars
Goûter littéraire, artistique et politique chez Lipp.
Un superbe décor d’esprit art nouveau, réalisé par le père et l’oncle de Léon Paul Fargue. Histoire de cette brasserie alsacienne qui atteint sa renommée sous la houlette d’un Auvergnat, Cazes et devenue terrain de rencontre des politiques. Terrain de rencontre des politiques, Mitterrand et l’attentat de l’observatoire, l’affaire Ben Barka.
RV : 16h chez Lipp – 151, Bd Saint-Germain – 32,50 € – conférence, boisson et pâtisserie comprises
Samedi 28 mars
Déjeuner historique et littéraire au Procope.
Visite du plus vieux café du monde et de son décor évocateur reconstitué en 1989.
Apéritif : Champagne. Histoire du café et de son introduction en France. Une boisson au départ contestée servie par Francesco Procopio dei Coltelli dans un établissement luxueux propre à la rencontre de gens de qualité : nobles bourgeois et écrivains.
Tartare de saumon frais, croque de concombre, crème de raifort. L’installation de la Comédie française en 1689, chassée du Palais Royal. Le Procope, lieu de rencontre des spectateurs et des auteurs. Au 17ème siècle, Crébillon et Voltaire.
Colombo de cabri (peut être remplacé par Fricassée de poissons) Lieu de rencontre des philosophes au 18ème siècle où Diderot relit les articles de l’Encyclopédie, monument éditorial du siècle des Lumières.
Soufflé glacé au Grand Marnier. Le Procope pendant le Révolution, géré par Zoppi, fréquenté par les membres du Club des Cordeliers tout proche : Danton, Camille Desmoulins, Marat…
Café. Sous la Restauration, le café Zoppi, cité par Balzac dans la Messe de l’Athée, dans le quartier où ont résidé les Romantiques : Balzac, George Sand, Hugo …
Le Procope sous le Second Empire théâtre des premiers discours de Gambetta. Et enfin après une longue période de fermeture la renaissance du Procope devenu siège d’un théâtre et d’un journal où écrit Verlaine sous les auspices de Belfond.
RV : 12h – 13, rue de l’Ancienne Comédie – 100 € (repas, boissons et conférences compris). Confirmation en adressant un chèque de 75 € à l’ordre du Procope + un second de 22,50 €.