Sélectionner une page

avec Pierre-Yves Jaslet

Réservations : 01 40 05 02 98 / missives@wanadoo.fr

Tarifs adhérents de la Société littéraire.

Dimanche 1er septembre

Visite d’un temple hindouiste

A l’occasion de le 24e fête du dieu Ganesch, visite du temple Sri Manicka Vinayakar Alayam. Procession grandiose : musiciens et danseurs suivent le char du Dieu Eléphant haut de cinq mètres. Histoire de l’Hindouisme et de ses rites. Une visite au cœur de la communauté Sri Lankaise, déchirée entre Hindouistes, Tamoul et Cinghalais bouddhistes.

RV à 10h30 – métro La Chapelle – 9,50€

 .

Mardi 3 septembre

Le nouveau Palais de Justice, chef d’oeuvre de Renzo Piano et le quartier de Clichy-Batignolles

Une construction grandiose aux immenses espaces lumineux où nous assisterons à des audiences civiles et pénales. Le nouveau quartier des Batignolles, de la Cité judiciaire au parc Martin Luther King. Construit à l’emplacement d’une gare SNCF, après l’abandon du projet du village olympique, un ensemble d’immeubles reposant sur les principes d’économie durable, autour d’un parc de 10 hectares.

RV : 14h00 – métro Porte de Clichy (sortie Bd Berthier) – 9,50€

Mercredi 4 septembre

Visite de la Cathédrale arménienne

Construite au début du XXe siècle grâce à un magnat du pétrole. Histoire de la plus ancienne église chrétienne nationale et d’une petite nation porteuse d’une haute culture. La tragédie du génocide. En terminant par l’église Notre-Dame-de-Consolation, dédiée aux victimes de l’incendie du Bazar de la Charité, construite en style néo Louis XVI par le même architecte.

RV : 14h30 – métro Champs-Elysées-Clemenceau – 15,50 € (entrée comprise)

Vendredi 6 septembre

Tombes célèbres du cimetière de Passy

Le plus chic des cimetières parisiens, terre d’élection des grandes familles bourgeoises et des militaires (généralement vaincus). Tombes très riches : Cognack, Dellessert, Seillière, Taitinger… Mais aussi d’artistes : Debussy, Manet, Berthe Morisot ; d’écrivains : Tristan Bernard, Georgiu, Girodoux ; d’actrices : Réjane, Madeleine Renault. Chef-d’oeuvre de l’Art Déco.

RV : 14h30 – entrée 2, rue du Cdt-Schloesing 75016 Paris – 9,50€

Samedi 7 septembre

L’hôtel de La Païva, résidence fastueuse d’une des courtisanes les plus célèbres du XIXe siècle

Le salon donnant sur les Champs-Elysées au décor grandiose : plafond de Baudry (un des peintres du palais Garnier). Splendeur d’un escalier en onyx unique à Paris. La salle à manger au décor fantastique comportant une cheminée titanesque. La salle de bain de style mauresque (baignoire en argent). La chambre à coucher au plafond à caissons. Un exemple unique du décor Napoléon III d’une demeure privée. L’étonnante histoire de Thérèse Lachman, née dans un bouge à Moscou, devenue animatrice d’un salon littéraire fréquenté par les frères Goncourt et finalement épouse d’un prince prussien, propriétaire de mines de charbon en Silésie. La splendeur d’une courtisane sans la misère.

RV : 10h50 – 25, avenue des Champs-Elysées – 17,50€ entrée comprise

Lundi 9 septembre

Conférence en salle avec projection sur Berthe Morisot

Exposée actuellement au Musée d’Orsay, une grande figure de l’impressionnisme, longtemps négligée alors que Manet et Renoir la considéraient comme une des plus grandes d’entre eux. Adepte d’une peinture d’une grande liberté, souvent d’apparence aquarellée, une des artistes les plus novatrices du groupe.

RV : 15h30 – 30, rue Lecourbe – 9,50€

Mardi 10 septembre

Collation historique, alcoolique et littéraire à la Rhumerie

L’exposition coloniale de 1931 et l’inauguration de la Rhumerie par Joseph Louville. Histoire du Rhum. Les techniques de distillation. Les différentes variétés, rhum industriel et rhum agricole. Joséphine Baker et “la Revue Nègre”. Saint-Germain-des-Prés, capitale du jazz. Quelques clients célèbres de la Rhumerie : Antonin Artaud, Georges Bataille, Marcel Aymé, Boris Vian, Henri Salvador.

RV : 15h30 – 166, Bd Saint-Germain (salle du fond) – 27,50€ (comprenant : boisson alcoolisée ou non, assiette d’acras ou pâtisserie)

Jeudi 12 septembre

Visite des salons de l’Arsenal.

La chambre de la Duchesse de la Meilleraie, merveille de décor du XVIIe siècle située dans l’ancien hôtel du Grand-Maître de l’Artillerie. Le salon de Musique de la Duchesse du Maine que nous découvrirons après avoir traversé les magasins d’une bibliothèque riche en souvenirs et meublée d’oeuvres estampillées par les plus grands ébénistes du XVIIIe siècle.

RV : 14h15 – métro Sully-Morland (entrée bibliothèque de l’Arsenal) – 17,50€ entrée comprise

Vendredi 13 septembre (reportée au 18 octobre)

La nouvelle cathédrale russe et les fastes de l’Art Nouveau près de la tour Eiffel

Le quartier du Gros Caillou, autrefois îlot populaire loti entre l’esplanade des Invalides et le Champ de Mars. Le charme de la rue Clerc, petit village commerçant au cœur du VIIe arrondissement. L’immeuble “les Arums” construit en 1900 par Octave Raquin, témoin d’un Art Nouveau rompant avec les références passéistes de l’architecture de son temps pour créer un décor d’inspiration végétale, animant la pierre elle-même d’une croissance organique. L’architecture de Jules Lavirotte, contemporain d’Hector Guimard, représentant le plus fantasque de l’Art Nouveau. L’hôtel de Montessuy, l’immeuble du square Rapp, propriété et résidence de l’architecte et enfin le 39 avenue Rapp entièrement revêtu de grès Bigot, un des immeubles les plus délirants de Paris orné d’un mélange fantastique de motifs végétaux, animaux et humains dans une savante dissymétrie, illustrant les liens de l’Art Nouveau et du Symbolisme dans un esprit de contestation du matérialisme ambiant, forme de Surréalisme avant la lettre. La nouvelle cathédrale russe de la Sainte Trinité, chef-d’ œuvre de Wilmotte. Les aléas d’un projet contesté. Un monument inauguré en l’absence de Vladimir Poutine. Des volumes intérieurs superbes. Quatre bulbes d’oignons couverts de feuilles d’or mat, réalisés en matériaux composites par une entreprise bretonne de construction navale. L’art de l’icône évoqué devant l’iconostase et quelques belles icônes anciennes.

RV : 14h30 – métro Ecole Militaire – 17,50€ entrée comprise

Samedi 14 septembre

Hôtels particuliers, cours secrètes et jardins de l’île Saint-Louis

De l’hôtel de Lauzun à l’hôtel Chenizot, orné d’une superbe façade rocaille, le charme provincial de l’île enchantée du XVIIe siècle. Histoire d’un quartier insulaire construit de toutes pièces au XVIIe siècle, devenu après la Révolution un quartier populaire, habité par la bohème littéraire artistique au XIXe siècle : Baudelaire, Cézanne, Daumier, Camille Claudel et par des personnalités du show business aujourd’hui. Avec accès au plus joli jardin de l’île Saint-Louis.

RV : 11h00 – métro Pont Marie – 9,50€

Samedi 14 septembre

Les salons de l’hôtel de Lauzun, joyau de l’île Saint-Louis

Exemple unique à Paris d’un hôtel particulier du milieu du XVIIe siècle qui ait conservé deux étages de boiseries. Construit par l’architecte Charles Chamois, collaborateur de Le Vau pour Charles Gruyn, fournisseur de guerre soucieux de ne pas étaler son immense richesse de façon trop ostentatoire. Une façade d’une sobre élégance ne laisse pas prévoir un décor intérieur d’une grande richesse : une salle de réception dotée d’un superbe plafond à poutres peintes, une enfilade de pièces aux boiseries sculptées et dorées à la feuille ou peintes du sol au plafond de scènes mythologiques, de paysages ou de natures mortes exécutées par quelques-uns des meilleurs peintres de l’époque. Un cabinet intime qui immerge le visiteur dans un décor foisonnant. Des habitants illustres : résidence éphémère du duc de Lauzun dont les frasques constituent un des meilleurs passages du Mémoire de saint-Simon. Vendu pendant la Révolution, devenu le siège d’une teinturerie, l’hôtel est acquis au XIXe par un mécène, Jérôme Pichon, qui y loge des artistes et des écrivains : Charles Baudelaire, Théophile Gautier, le peintre Boissard de Boisdenier, organisateur des séances du club des Haschichiens. Restauré au XXe, acquis par la Ville de Paris qui l’a employé comme cadre de réception pour hôtes de marque. Un des lieux parisiens les plus superbes et les plus méconnus.

RV : 13h50 – devant l’entrée au 17, quai d’Anjou 75004 – 17,50€ entrée comprise – limité à 15 personnes

Dimanche 15 septembre

Le quinze du mois dans le Quinzième, atelier d’artistes et jardins secrets de Vaugirard

De la Cité Falguière à l’église Saint-Séraphin-de-Sarov, en passant par le Bal nègre. La pittoresque Cité Falguière, lotie par le sculpteur Bouillot, comme plus tard La Ruche par Alfred Boucher résidence de Modigliani, Foujita et du sculpteur Falguière. L’immeuble occupé par un commis d’agent de change fortuné, collectionneur et peintre du dimanche : Paul Gauguin. La rue des Volontaires et l’atelier du sculpteur Carlo Sarrabezolles. La rue Blomet, au charme provincial, l’ancien Bal nègre, investi par les surréalistes : Miro, Desnos et Masson. “L’oiseau lyre”. Les jardins cachés de Vaugirard, en terminant par la jolie église russe Saint-Séraphin-de-Sarov. Un Montparnasse encore artistiquement vivant.

RV : 10h30 – métro Pasteur – 9,50€

Lundi 16 septembre

Conférence en salle avec audition de disques, 150e anniversaire de la mort d’Hector Berlioz

L’un, avec Victor Hugo et Delacroix, des trois représentants de la “trinité de l’art romantique”, appartenant à cette génération née trop tard, après que le monde ait tremblé sur ses bases à l’époque de la Révolution et de l’Empire. Compositeur se proclamant classique, mais néanmoins interprète du Romantisme sous ses deux formes : expression du mouvement du peuple en marche (Symphonie funèbre triomphante) et du déferlement de la passion amoureuse (Symphonie fantastique).

RV : 15h30 – 30, rue Lecourbe 75015 – 9,50€

Mardi 17 septembre

Le village de Passy, sur les pas de Berthe Morisot

De la rue Benjamin-Franklin à l’immeuble du 40, rue Paul Valéry où résidera plus tard l’écrivain.

RV : 10h30 – métro Passy – 9,50€

Mercredi 18 septembre

Promenade dans la Nouvelle Athènes du square d’Orléans

Résidence de George Sand et Chopin au musée de la Vie Romantique. Le quartiers des acteurs, des artistes et écrivains loti sous la Restauration. La place Saint-Georges et le premier hôtel de la Païva. Accès exceptionnel à l’atelier d’Albert Maignan, la rue de La Tour d’Auvergne et la résidence de Victor Hugo, l’atelier de Delacroix, en terminant par l’hôtel Renan Scheffer, charmante demeure du peintre et de l’historien où a été reconstitué l’intérieur de George Sand.

RV : 14h30 – métro Saint-Georges – 9,50€

Jeudi 19 septembre

Une journée à Rouen

Le musée des Beaux-Arts, un des plus riches musées de province : Pérugin, Gérard David, Clouet (Le bain de Diane), Véronèse, Rubens, Le Caravage (La flagellation), Vélasquez, Ribera, Poussin, Fragonard, Lancret, Hubert Robert, Ingres (Portrait de Madame Aymon, dite “la belle Zélie”), Monet (La cathédrale de Rouen, temps gris), en passant par un bel ensemble du rouennais Géricault et des œuvres de Delacroix, Chassériau, Corot, Gustave Moreau, Millet, Degas, Caillebotte… les frères Duchamp.

Le midi : déjeuner au restaurant des Maraîchers, place du vieux Marché (menu à partir de 25€) dans un cadre de vieille auberge traditionnelle.

Vers 14h30 : visite de la vieille ville. Superbes exemples d’architecture Renaissance (Hôtel de Bourgtheroulde, le palais de Justice, la cathédrale et ses vitraux, l’église Saint-Ouen).

RV : 10h05 – Gare Rouen Rive Droite (à l’arrivée du train au départ de Paris à 8h52) – Train aller et retour environ 20-40€ – Conférences 22,50€ – Entrées moins de 10€ – Repas environ 20€ – Retour par le train de 17h30 ou 18h30

Samedi 21 septembre

Déjeuner historique et littéraire à La Créole

A l’occasion de la publication du deuxième tome de Grain de Liberté.

Apéritif : Ti’Punch ou Planteur ou Cocktail sans alcool. La colonisation des Antilles. Saint-Domingue, fleuron des colonies françaises du XVIIIe siècle. L’économie du café et du sucre reposant sur l’esclavage.

Assiette créole : assortiement de féroce d’avocat, acras de morue, boudins antillais, chiquetaille de morue, crabe farci et samoussas. Juifs et Noirs à Paris au XVIIIe siècle d’après Grain de Liberté.

Colombo de cabri (peut être remplacé par une Fricassée de poisson). La révolte des esclave de Saint-Domingue, racontée par Victor Hugo dans Bug Jargal. Le décret d’abolition de l’esclavage du 4 février 1794 par la Convention.

Blanc manger coco (peut être remplacé par une salade de fruits frais). La Révolution aux Antilles décrite dans Le Siècle des Lumières d’Alejo Carpentier. L’indépendance d’Haïti par Aimé Césaire.

Café. Résumé et dédicace de Grain de Liberté, bande dessinée de Joki et Eusèbe. Les deux volumes seront proposés au prix de 18€ chacun.

RV : 12h00 -122, boulevard du Montparnasse (métro Vavin) – 67,50€ (repas, boisson et conférences compris). Un chèque de 22,50€ à la Société littéraire, un second de 45€ à l’ordre de La Créaole.

Dimanche 22 septembre

Très riches salons et jardins du Faubourg Saint-Germain

A l’occasion de la journée du patrimoine, avec notamment la visite des salons de l’hôtel de Brienne, résidence du ministre de la Défense et de l’hôtel de Roquelaure, siège du Ministère de l’Environnement, merveilles d’art et de décor du XVIIe siècle. Le temple de Pentémont. Le programme sera précisé en fonction des lieux proposés.

RV : 11h00 – métro Solferino – 9,50€ (sortie place Jacques Bainville)

Lundi 23 septembre

Conférence en salle, Jonathan Coe, auteur du Cœur de l’Angleterre

L’analyse du Brexit et de la crise que traverse le Royaume Uni mais aussi la Communauté européenne, à travers l’oeuvre d’un des plus célèbres auteurs anglais contemporains.

RV : 16h00 – Café Le Select au 99, bd du Montparnasse – 9,50€ + consommation

Mardi 24 septembre

Déjeuner historique et littéraire au restaurant Gaya Rive Gauche (deuxième restaurant parisien de Pierre Gagnaire)

Apéritif : une coupe de Champagne. Naissance du Faubourg Saint-Germain, ghetto doré de la haute aristocratie au XVIIIe siècle.

Biscuit de foie gras de canard, magret fumé ; petit épeautre, dattes et oignons grelots. Le couvent des Visitandines, ordre fondé par Sainte Jeanne de Chantal et Saint-François de Salle.

Merlan brillant poché au beurre Nantais. Embeurrée de chou vert, carottes fanes. Petite histoire de la gastronomie de Vatel à Pierre Gagnaire.

Maraconade de poires comice, galetta moka. L’aristocratie d’ancien régime décrite par Saint-Simon.

Café. Du côté de Guermantes, le Faubourg Saint-Germain de Marcel Proust.

RV : 12h15 – 6, rue de Saint-Simon – 147,50€ (repas, boissons et conférences). Un chèque de 22,50€ à l’ordre de la Société littéraire et un second de 125€ à l’ordre de Gaya. Le menu sera réactualisé début septembre.

Vendredi 27 septembre

Goûter historique et littéraire au Chien qui fume

Modeste auberge ouverte en 1740, reconstruite à l’époque de Napoléon III, fréquentée par les Forts des Halles. Une histoire des Halles de l’époque de Philippe Auguste à nos jours. Les halles de Philippe Auguste, construites à l’emplacement d’un quartier juif. Au Moyen-Âge un quartier remuant : la révolte des maillotins. L’enfance de Molière et ses deux maisons natales. Les Halles pendant la Révolution et la fortune du Père Goriot de Balzac, spéculant sur le blé. Les halles de Baltard évoquées dans Le ventre de Paris. La vie des Halles au XXe racontée par Raymond Olivier. Les avatars du “trou des Halles” du forum à la canopée.

RV : 16h00 – 33, rue du Pont Neuf – 27,50€ (conférence, boisson, pâtisserie compris).