Voici trois comédies de Georges Feydeau réunies en un même spectacle. Trois visions féroces du couple qui se découvre, se déchire, se retrouve… Entraînés comme par un mécanisme de boîte à musique sur des airs de manège, des pantins désarticulés, la cocotte, le bourgeois, le valet, le gandin et autres fantoches se croisent, se décroisent, s’entrechoquent. Quatre acteurs se transforment et se travestissent pour donner vie à cette farandole de créatures déjantées.
La première pièce, Amour et Piano, s’ouvre sur une situation a priori bénigne : une jeune fille attend son nouveau professeur de musique, un célèbre maestro. Un jeune homme arrive, mais ce n’est pas le maestro… Un rocambolesque quiproquo les entraîne alors à folle allure dans des méandres inattendus et délirants.
La deuxième pièce, Feu la mère de Madame, commence au moment où, venant de se coucher, un couple est réveillé par un domestique qui vient annoncer “la mort de la mère de Madame”. S’ensuit alors un tourbillon d’événements cocasses, qui déclenche une cascade de coups de théâtre.
La troisième pièce, Les Pavés de l’ours, met en scène un jeune homme du monde qui engage un domestique belge le jour même où il a prévu de séparer de sa maîtresse. Le nouveau domestique – une brute au coeur tendre – va commettre ineptie sur ineptie et faire dérailler la stratégie de rupture imaginée par le jeune homme.
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Mise en scène et chansons de Léonard Matton