avec Pierre-Yves Jaslet
Réservations : 01 40 05 02 98 / missives@wanadoo.fr
Tarifs adhérents de la Société littéraire.
Samedi 2 novembre
L’hôtel de La Païva, résidence fastueuse d’une des courtisanes les plus célèbres du XIXe siècle
Le salon donnant sur les Champs-Elysées au décor grandiose : plafond de Baudry (un des peintres du palais Garnier). Splendeur d’un escalier en onyx unique à Paris. La salle à manger au décor fantastique comportant une cheminée titanesque. La salle de bain de style mauresque (baignoire en argent). La chambre à coucher au plafond à caissons. Un exemple unique du décor Napoléon III d’une demeure privée. L’étonnante histoire de Thérèse Lachman, née dans un bouge à Moscou, devenue animatrice d’un salon littéraire fréquenté par les frères Goncourt et finalement épouse d’un prince prussien, propriétaire de mines de charbon en Silésie. La splendeur d’une courtisane sans la misère.
RV : 10h50 – 25, avenue des Champs-Elysées – 17,50€ entrée comprise
Dimanche 3 novembre
Tombes d’artistes, d’écrivains, de savants au cimetière du Montparnasse
Le grand cimetière de la rive gauche, tracé à l’extérieur des limites du Paris d’avant 1860, Agnès Varda et Jacques Demy, Sartre et Simone de Beauvoir, réunis à l’entrée du cimetière. Charles Baudelaire, hôte modeste de la tombe du Général Aupick. Chaïm Soutine et les peintres de l’Ecole de Paris. Chefs-d’oeuvres de la sculpture dans ce cimetière-musée : Laurens, César, Rude, Bartholdi et Brancusi. Tombes de savants : Le Verrier, découvreur de la planète Neptune ; Poincaré, proche de la théorie de la relativité. Mais aussi des tombes pittoresques : les époux Pigeon, image du couple bourgeois du XIXe siècle.
RV : 10h30 – à l’entrée principale, bd Edgar Quinet – 9,50€
Lundi 4 novembre
Les salons de l’hôtel de Lauzun, joyau de l’île Saint-Louis
Exemple unique à Paris d’un hôtel particulier du milieu du XVIIe siècle qui ait conservé deux étages de boiseries. Construit par l’architecte Charles Chamois, collaborateur de Le Vau pour Charles Gruyn, fournisseur de guerre soucieux de ne pas étaler son immense richesse de façon trop ostentatoire. Une façade d’une sobre élégance ne laisse pas prévoir un décor intérieur d’une grande richesse : une salle de réception dotée d’un superbe plafond à poutres peintes, une enfilade de pièces aux boiseries sculptées et dorées à la feuille ou peintes du sol au plafond de scènes mythologiques, de paysages ou de natures mortes exécutées par quelques-uns des meilleurs peintres de l’époque. Un cabinet intime qui immerge le visiteur dans un décor foisonnant. Des habitants illustres : résidence éphémère du duc de Lauzun dont les frasques constituent un des meilleurs passages du Mémoire de saint-Simon. Vendu pendant la Révolution, devenu le siège d’une teinturerie, l’hôtel est acquis au XIXe par un mécène, Jérôme Pichon, qui y loge des artistes et des écrivains : Charles Baudelaire, Théophile Gautier, le peintre Boissard de Boisdenier, organisateur des séances du club des Haschichiens. Restauré au XXe, acquis par la Ville de Paris qui l’a employé comme cadre de réception pour hôtes de marque. Un des lieux parisiens les plus superbes et les plus méconnus.
RV : 10h50 – devant l’entrée au 17, quai d’Anjou 75004 – 17,50€ entrée comprise – limité à 15 personnes
Mardi 5 novembre
Tombes célèbres du cimetière de Passy
Le plus chic des cimetières parisiens, terre d’élection des grandes familles bourgeoises et des militaires (généralement vaincus). Tombes très riches : Cognack, Dellessert, Seillière, Taitinger… Mais aussi d’artistes : Debussy, Manet, Berthe Morisot ; d’écrivains : Tristan Bernard, Georgiu, Girodoux ; d’actrices : Réjane, Madeleine Renault. Chef-d’oeuvre de l’Art Déco.
RV : 14h30 – entrée 2, rue du Cdt-Schloesing 75016 Paris – 9,50€
Mercredi 6 novembre
Exposition au musée Maillol Du Douanier Rousseau à Séraphine.Les grands maîtres du naïf.
“Sur les pas d’Henri Rousseau et de Séraphine Louis, l’exposition vise à sortir de l’oubli une constellation d’artistes tels qu’André Bauchant, Camille Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Eve, René Rimbert, Dominique Peyronnet et Louis Vivin.
RV : 15h45 – 61, rue de Grenelle entrée du musée – 24,50€ entrée comprise
Jeudi 7 novembre
Derrière les Champs Élysées, cours secrètes et jardins cachés du quartier de la “Folie Beaujon”.
Un quartier pittoresque loti au début du XIXe siècle par une riche créole, Fortunée Hamelin, à l’emplacement du parc d’un financier fastueux. Les immeubles modestes de la rue Lord Byron en contraste avec le luxe des Champs Élysées. La cité Odiot et sa vaste cour verdoyante construite par un orfèvre. L’immeuble Washington Plazza, grandiose imitation d’architecture américaine construit par la société Shell. Rue du Faubourg l’emplacement de la fastueuse “folie” de Beaujon et l’établissement de bain disparu, dernière demeure de Balzac, immortalisé par le sculpteur Falguière. Les immeubles Art Déco de la rue Beaujon et enfin, avenue Wagram, le Ceramic Hôtel, construction art nouveau extravagante de Lavirotte.
RV : 14h30 – Métro Georges V – côté numéros pairs – 9,50€
Vendredi 8 novembre
Exposition au Musée Jacquemart André, la collection Alana, chefs-d’œuvre de la peinture italienne
Soixante-quinze chefs-d’œuvre des plus grands maîtres italiens du XIVe et XVe siècles, Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Ucello, Lippi, Bellini, Carpaccio, Tintoret, Véronèse, Bronzino ou Gentileschi, illustrent les métamorphoses de la peinture, de la Renaissance florentine à la révolution Baroque, au temps de la contre-réforme.
RV : 15h – 158, boulevard Haussmann – 24,50€ entrée comprise
Samedi 9 novembre
Déjeuner littéraire chez Drouant à l’occasion du prix Goncourt
Coupe de Champagne : Drouant et le quartier de la Fontaine Gaillon.
Velouté de carottes au cumin, foie de canard poêlé : Un siècle de prix littéraire, les grands moments du Goncourt.
Ballotine de volaille au jambon ibérique, citron et basilic, gratin de cannellonis au parmesan : Qu’est-ce que le roman ? Le roman expliqué par un oublié du Goncourt, Georges Simenon et par Kundera.
Panna Cotta aux fruits exotiques : Le prix Renaudot, récompensant un journaliste ou un oublié du Goncourt.
Café : Le Goncourt 2018, d’autres bons romans de la rentrée littéraire.
Visite du restaurant et du salon des Goncourt au début ou à la fin du repas. Menu donné à titre indicatif.
RV : 12h15 – 16/18, place Gaillon – 97,50€ dont un chèque de 75€ à l’ordre de Drouant.
Lundi 11 novembre
Exposition au musée du Luxembourg : L’âge d’or de la peinture anglaise de Reynolds à Turner
Une période phare dans l’histoire de la peinture en Angleterre, allant des années 1760 jusqu’à 1820 environ. De la fondation de la Royal Academy (Reynolds et Gainsborough), jusqu’au nouveau tournant qui s’amorce au début du XIXe siècle, notamment avec Turner.
RV : 11h – 19, rue de Vaugirard – 24,50€ entrée comprise – Visite unique
Mercredi 13 novembre
Goûter artistique, littéraire et ferroviaire au Train Bleu
Une présentation de la gare de Lyon, reconstruite à l’occasion de l’exposition de 1900, inspirée du Louvre. La “Galerie des Fresques” : étonnant voyage de Paris à Menton. Le Train Bleu, ancien buffet de la gare de Lyon, inauguré en 1901 en présence du Président de la République. Féérie d’un décor 1900 grandiose illustrant la puissance de la compagnie PLM (Paris Lyon Méditerranée) orné de toiles riches en couleurs de peintres “pompiers”, œuvres de quelques peintres connus en leur temps : La bataille de fleurs à Nice de Gervex ou Le théâtre d’Orange d’Albert Maignan, mettant en scène les dirigeants du réseau fiers de leur mécénat et des “people” de l’époque : Sarah Bernhardt, Réjane et Edmond Rostand.
Des paysages illustrant les sites les plus réputés du réseau, rendant la féérie lumineuse du Midi par des contrastes de couleurs éclatants analogues à ceux employés par les impressionnistes. Deux salles monumentales, témoin de l’euphorie de la Belle Époque.
Goûter dans le salon doré : histoire du chemin de fer et du réseau PLM impulsés par des Saint-simoniens. Le Train Bleu (Calais-Méditerranée-Express) fréquenté par les anglais venus prendre leurs quartiers d’hivers sur la Côte, les estivants des années folles et les vedettes du festival de Cannes.
RV : 16h au pied de la Tour de l’Horloge de la gare de Lyon – 32,50€ (conférence, boisson et pâtisserie compris)
Jeudi 14 novembre
Visite du Val de Grâce
Le cloître, la salle capitulaire, l’église avec accès au cœur sous la fresque de Mignard, édifice classique, décoré d’une véritable dentelle de pierre déclinant les vertus de la Vierge. Édifice grandiose commencé par François Mansard, les bâtiments conventuels, d’une austérité aristocratique, sont destinés à des religieuses ayant quatre quartiers de noblesse, soumises à l’austérité de la stricte règle des bénédictines.
RV : 14h30 – Place A. Lavéran – 15,50€ entrée comprise.
Samedi 16 novembre
Conférence en salle avec projection sur Francis Bacon.
Les conditions de réservation de visite au Centre Pompidou étant trop onéreuses, M. Jaslet propose une présentation de l’œuvre de Bacon sur projection. Seront présentées les principales œuvres exposées au Centre Pompidou, notamment les triptyques, mais également des œuvres majeures absentes de l’exposition. Récit d’une vie qui dépasse la fiction. Une œuvre angoissante servie par une incontestable technique picturale, aux confins du cubisme et du surréalisme, suggérant une vision pessimiste dans laquelle l’homme est un être issu de nulle part pour disparaître dans le néant.
RV : 15h30 – au 30, rue Lecourbe – 9,50€
Dimanche 17 novembre
L’hôtel de La Païva, résidence fastueuse d’une des courtisanes les plus célèbres du XIXe siècle
Le salon donnant sur les Champs-Élysées au décor grandiose : plafond de Baudry (un des peintres du palais Garnier). Splendeur d’un escalier en onyx unique à Paris. La salle à manger au décor fantastique comportant une cheminée titanesque. La salle de bain de style mauresque (baignoire en argent). La chambre à coucher au plafond à caissons. Un exemple unique du décor Napoléon III d’une demeure privée. L’étonnante histoire de Thérèse Lachman, née dans un bouge à Moscou, devenue animatrice d’un salon littéraire fréquenté par les frères Goncourt et finalement épouse d’un prince prussien, propriétaire de mines de charbon en Silésie. La splendeur d’une courtisane sans la misère.
RV : 10h – 25, avenue des Champs-Élysées – 17,50€ entrée comprise
Jeudi 21 novembre
Goûter littéraire, artistique et politique chez Lipp
Un superbe décor d’esprit art nouveau, réalisé par le père et l’oncle de Léon Paul Fargue. Histoire de cette brasserie alsacienne qui atteint sa renommée sous la houlette d’un Auvergnat, Cazes et devenue terrain de rencontre des politiques.
RV : 16h chez Lipp 1er étage – 151, boulevard Saint-Germain – 33,50€ (conférence, boisson et pâtisserie -le millefeuille, gloire de la maison compris)
Vendredi 22 novembre
Exposition au Musée Jacquemart André, la collection Alana, chefs-d’œuvre de la peinture italienne
Soixante-quinze chefs-d’œuvre des plus grands maîtres italiens du XIVe et XVe siècles, Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Ucello, Lippi, Bellini, Carpaccio, Tintoret, Véronèse, Bronzino ou Gentileschi, illustrent les métamorphoses de la peinture, de la Renaissance florentine à la révolution Baroque, au temps de la contre-réforme.
RV : 9h – 158, boulevard Haussmann – 24,50€ entrée comprise
Vendredi 29 novembre
Banquet historique, géographique et littéraire chez La Pérouse
12h15 : visite complète du restaurant et de ses salons particuliers.
Coupe de Champagne à la santé de Jean-François Galaup de le Pérouse, gentilhomme des mers dont nous conterons le prodigieux voyage autour du monde.
Petit pâté de colvert, salade aux herbes, jus réduit : Les voyages et le mythe du bon sauvage dans la philosophie des Lumières.
Magret, betteraves et condiments : Histoire du quartier des Grands Augustins, de son église grandiose remplacée par un marché aux volailles puis siège de la RATP, ses habitants illustres.
Soufflet chocolat La Pérouse : La vie quotidienne dans les salons privés sous la troisième République, de Victor Hugo et ses collègues sénateurs. La belle Otéro et ses collègues courtisanes.
Café et mignardises : Les écrivains habitués du La Pérouse, les Goncourt, Baudelaire, Colette.
RV : 12h15 – 51, quai des Grands Augustins – 127,50€ (repas, 1 verre de vin et conférence) – un chèque de 105€ à l’ordre de La Pérouse.
