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avec Pierre-Yves Jaslet

Réservations : 01 40 05 02 98 / missives@wanadoo.fr

Tarifs adhérents de la Société littéraire.

Mercredi 2 octobre

Visite de l’appartement de Georges Clemenceau

Intégralement préservé où le Tigre vécut de 1895 à sa mort en 1929. Un intérieur authentique du début du XXe siècle, où le temps s’est arrêté au moment où Clemenceau l’a quitté, donnant une image de l’intégrité morale d’un homme vivant dans un cadre modeste, entouré d’œuvres d’art : photos et moulages d’Antiques, objets japonais et Le bloc, tableau de son ami Claude Monet, dont le musée conserve une copie. La galerie historique illustrant l’ascension politique de Clemenceau, de la Commune à la première Guerre Mondiale. L’itinéraire d’un homme de gauche, admirateur de la Révolution, farouche partisan de la République, jeune maire du XVIIIe arrondissement, se démenant en vain pour calmer l’intransigeance des Versaillais et éviter la guerre civile en 1871. Devenu leader du Parti Radical, orateur aux formules redoutables, calomnié et écarté des responsabilités politiques à la suite du scandale de Panama. Ardent défenseur de Dreyfus et un des principaux artisans de la victoire des Dreyfusards. Accédant tardivement aux responsabilités ministérielles, homme de gauche devenu premier flic de France, amené à envoyer la troupe contre les mineurs. Artisan de la victoire en 1918 et signataires d’un traité de paix qui porte en germe la seconde Guerre Mondiale.

RV : 14h30 – métro Passy – 15,50 € (entrée comprise)

Vendredi 4 octobre

Visite de la Salpêtrière, de Manon Lescaut à Sigmund Freud

La chapelle, la prison de la Force, les loges des folles. Le décor grandiose de l’hôpital général, prison des pauvres au XVIIe, devenu au XIXe un véritable musée de la maladie mentale où Freud élabore ses théories au contact de Charcot.

RV : 11h – 47, bd de l’Hôpital pavillon de l’entrée – 9,50€

Samedi 5 octobre

Les salons de l’hôtel de Lauzun, joyau de l’île Saint-Louis

Exemple unique à Paris d’un hôtel particulier du milieu du XVIIe siècle qui ait conservé deux étages de boiseries. Construit par l’architecte Charles Chamois, collaborateur de Le Vau pour Charles Gruyn, fournisseur de guerre soucieux de ne pas étaler son immense richesse de façon trop ostentatoire. Une façade d’une sobre élégance ne laisse pas prévoir un décor intérieur d’une grande richesse : une salle de réception dotée d’un superbe plafond à poutres peintes, une enfilade de pièces aux boiseries sculptées et dorées à la feuille ou peintes du sol au plafond de scènes mythologiques, de paysages ou de natures mortes exécutées par quelques-uns des meilleurs peintres de l’époque. Un cabinet intime qui immerge le visiteur dans un décor foisonnant. Des habitants illustres : résidence éphémère du duc de Lauzun dont les frasques constituent un des meilleurs passages du Mémoire de saint-Simon. Vendu pendant la Révolution, devenu le siège d’une teinturerie, l’hôtel est acquis au XIXe par un mécène, Jérôme Pichon, qui y loge des artistes et des écrivains : Charles Baudelaire, Théophile Gautier, le peintre Boissard de Boisdenier, organisateur des séances du club des Haschichiens. Restauré au XXe, acquis par la Ville de Paris qui l’a employé comme cadre de réception pour hôtes de marque. Un des lieux parisiens les plus superbes et les plus méconnus.

RV : 09h50 – devant l’entrée au 17, quai d’Anjou 75004 – 17,50€ entrée comprise – limité à 15 personnes

Mardi 8 octobre

Visite de l’atelier de Chana Orloff (1888-1968)

LE bâtiment lui-même est un chef-d’œuvre d’Auguste Perret, pionnier de l’architecture en béton armé. Au cœur de la villa Seurat, cité d’artiste construite dans les années 20 où vécurent et travaillèrent Jean Lurçat, Goerg et Gromaire, Chaïm Soutine, Anaïs Nin, Henri Miller. L’atelier abrite l’essentiel de l’œuvre de Chana Orloff, née dans une famille juive d’Ukraine, grande représentante de l’École de Paris, sculpteur restée fidèle à un art figuratif (figures de femmes, portraits, animaux), caractérisé par la pureté, la simplicité et l’expressivité du trait.

RV : 15h – 7 bis, villa Seurat 75014 Paris – 15,50€ entrée comprise

Mercredi 9 octobre

Exposition au Centre Pompidou – BACON EN TOUTES LETTRES

“Francis Bacon a peint comme nul autre la souffrance humaine, la solitude et la peur de la mort. Ses peintures puissantes présentent une humanité mise à nue, hantée par les fantômes et la folie.”

RV : 14h45 – Parvis du Centre Pompidou entrée des groupes – 22,50€ entrée “droit de parole” compris. Ne surtout pas prendre de billets à l’avance, l’autorisation de visite est soumise à l’achat d’un billet de groupe pour une somme forfaitaire. La visite n’est possible qu’avec une quinzaine de participants.

Jeudi 10 octobre

Le nouveau Palais de Justice, chef d’oeuvre de Renzo Piano et le quartier de Clichy-Batignolles

Une construction grandiose aux immenses espaces lumineux où nous assisterons à des audiences civiles et pénales. Le nouveau quartier des Batignolles, de la Cité judiciaire au parc Martin Luther King. Construit à l’emplacement d’une gare SNCF, après l’abandon du projet du village olympique, un ensemble d’immeubles reposant sur les principes d’économie durable, autour d’un parc de 10 hectares.

RV : 10h – métro Porte de Clichy (sortie Bd Berthier) – 9,50€

Vendredi 18 octobre

La nouvelle cathédrale russe et les fastes de l’Art Nouveau près de la tour Eiffel

Le quartier du Gros Caillou, autrefois îlot populaire loti entre l’esplanade des Invalides et le Champ de Mars. Le charme de la rue Clerc, petit village commerçant au cœur du VIIe arrondissement. L’immeuble “les Arums” construit en 1900 par Octave Raquin, témoin d’un Art Nouveau rompant avec les références passéistes de l’architecture de son temps pour créer un décor d’inspiration végétale, animant la pierre elle-même d’une croissance organique. L’architecture de Jules Lavirotte, contemporain d’Hector Guimard, représentant le plus fantasque de l’Art Nouveau. L’hôtel de Montessuy, l’immeuble du square Rapp, propriété et résidence de l’architecte et enfin le 39 avenue Rapp entièrement revêtu de grès Bigot, un des immeubles les plus délirants de Paris orné d’un mélange fantastique de motifs végétaux, animaux et humains dans une savante dissymétrie, illustrant les liens de l’Art Nouveau et du Symbolisme dans un esprit de contestation du matérialisme ambiant, forme de Surréalisme avant la lettre. La nouvelle cathédrale russe de la Sainte Trinité, chef-d’ œuvre de Wilmotte. Les aléas d’un projet contesté. Un monument inauguré en l’absence de Vladimir Poutine. Des volumes intérieurs superbes. Quatre bulbes d’oignons couverts de feuilles d’or mat, réalisés en matériaux composites par une entreprise bretonne de construction navale. L’art de l’icône évoqué devant l’iconostase et quelques belles icônes anciennes.

RV : 14h30 – métro Ecole Militaire, devant la papeterie – 17,50€ entrée comprise

Lundi 28 octobre

Exposition au Grand Palais – Le Greco

“D’abord peintre d’icônes, il continue son cheminement à Venise qui lui apporte un sens de la couleur. Ensuite, il s’ouvre au maniérisme à Rome et à la monumentalité sculpturale de Michel Ange. Enfin, en s’installant en Espagne, il accède à une autre intensité de la peinture. C’est donc sa trajectoire qui est originale et c’est ce qui en fait son intérêt.”

RV : 10h45 – entrée de l’exposition au Grand Palais, file des groupes – 27,50€ entrée comprise

Mardi 29 octobre

Hôtels et jardins du Faubourg Saint-Germain

De l’hôtel de Brienne au jardin de l’hôtel de Villars, siège de la mairie du VIIe, l’hôtel construit par Germain Boffrand ancienne résidence du maréchal de Villars, vainqueur de la bataille de Denain et ami de Voltaire, situé dans le quartier de la haute aristocratie du XVIIIe siècle, cadre des romans de Balzac et de Marcel Proust, lieux de Paris, merveilles d’art et de décor du XVIIe siècle.

RV : 14h30 – métro Solferino (sortie principale rue Jacques Bainville) – 9,50€